Des réponses à vos questions en matière d’agriculture.
Questions fréquemment posées au sujet de l’Union des producteurs agricoles et des enjeux qui se rattachent à l’organisation.
Questions fréquemment posées au sujet de l’Union des producteurs agricoles et des enjeux qui se rattachent à l’organisation.
Par l’entremise d’UPA Développement international (UPA DI), l’Union partage les savoirs des agriculteurs du Québec.
Dans son reportage du 28 septembre sur la mobilisation du secteur bioalimentaire québécois en vue de la conférence ministérielle du PTP à Atlanta, le journaliste Michel Jean a rapporté qu’un gallon de lait se vendait à Plattsburgh 2,99 $ par rapport à 6,45 $ le 4 l à Montréal.
Voici des éléments d’explication de cet écart :
D’abord, le journaliste compare un prix au gallon US (3,78 L), en dollars US (0,75 $ CA) avec le prix du 4 L en dollars canadiens. Si l’on fait la conversion du gallon en dollars américains en 4 L en dollars canadiens, le 2,99 $ US/gallon devient 4,22 $ CA/4 l.
En Ontario actuellement, on trouve du lait à 3,99 $/4 L, moins cher qu’à Plattsburgh.
Au Canada, avec la gestion de l’offre, tous les producteurs reçoivent le même prix pour leur lait, dans toutes les provinces. Le prix à la ferme est donc le même pour un producteur ontarien et un producteur québécois. La différence de prix entre le Québec et l’Ontario pour les consommateurs est due à des politiques de prix de détail différentes, notamment à l’utilisation du lait comme produit d’appel (loss leader) pour attirer les consommateurs, et à la réglementation du prix de détail au Québec. Cela n’a rien à voir avec le prix aux producteurs et avec la gestion de l’offre.
Ici, le prix de détail est réglementé par la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec. Il y a un prix minimum et un prix maximum de vente. Par exemple, un 4 L de lait 2 % doit se vendre au minimum 6,18 $, et au maximum 6,78 $.
Cette politique vise à favoriser un prix uniforme partout et dans tous les points de vente (grandes surfaces, marchands indépendants et dépanneurs) et à éviter les guerres de prix qui pourraient faire disparaître les plus petites laiteries et les plus petits détaillants.
Comparaison du prix moyen de tout le lait vendu aux États-Unis et au Canada en 2014
Si l’on compare le prix moyen du lait, tous formats et tous types de lait confondus, pour l’année 2014, au Canada, aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande, selon les données recueillies par la firme AC Nielsen, on obtient :
États-Unis : | 1,15 $/L |
Canada : | 1,30 $/L |
Nouvelle-Zélande : | 1,83 $/L |
Les Producteurs de lait du Québec, 29 septembre 2015
Obtenez toute l’information sur la gestion de l’offre sur le site www.fortsetunis.ca
Faux.
La vente directe aux consommateurs est permise, pourvu que le sirop acheté par le consommateur soit destiné à sa consommation personnelle ou à celle de sa famille, et non à des fins de revente. Les producteurs peuvent donc vendre leur produit à la cabane à sucre, au marché public, dans les kiosques en bordure de route, ainsi que lors d’événements spéciaux et de foires agricoles. Ainsi, chaque année, c’est plus de 6 000 000 de conserves de sirop d’érable, des ventes d’une valeur de 37,5 M$, qui sont vendues par l’entremise de ces circuits courts. Une pratique loin d’être marginale, qui permet à des milliers de Québécois de s’approvisionner en produits d’érable directement de leur « acériculteur de famille ».
Par ailleurs, lorsqu’il s’agit de transactions destinées à des fins de revente (ventes en épicerie, aux transformateurs, à l’exportation, etc.), le producteur acéricole doit détenir un contingent acéricole. Ces ventes sont alors soumises aux règles de mise en marché collective dont se sont dotés les producteurs acéricoles du Québec par le biais de leur plan conjoint.
Fédération des producteurs acéricoles
Pour en savoir plus, consultez les fiches ci-jointes.
Documents | Mise en marché collective du sirop d’érable |
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Mise en marché collective des produits agricoles |
Un aliment biologique est issu de l’agriculture biologique qui a comme grands principes de faire appel à des méthodes de culture et d’élevage plus naturelles, et d’interdire l’utilisation de produits de synthèse (OGM, engrais, pesticides, etc.). L’agriculture biologique est encadrée par des normes bien définies et, au Québec, chaque ferme fait l’objet d’une vérification annuelle par un certificateur accrédité. Les aliments biologiques sont plus coûteux, mais leur production nécessite des interventions spécifiques, notamment pour le soin et l’alimentation du bétail, la culture des sols, ainsi que pour le contrôle de mauvaises herbes, des insectes nuisibles et des maladies.
Bien que soumise à des règles moins contraignantes, l’agriculture conventionnelle intègre elle aussi de nombreuses pratiques qui répondent à des préoccupations environnementales de salubrité et de santé animale. En outre, son mode de production lui permet d’offrir des produits de qualité à des prix des plus concurrentiels. À travers ces deux types d’agriculture, la population a toujours la garantie d’avoir accès à des aliments sains et de qualité, produits dans une perspective de développement durable. Chaque approche, avec ses caractéristiques distinctives, permet de répondre aux divers besoins des consommateurs.
Conseil des appellations réservées et des termes valorisants
Extenso (Centre de référence sur la nutrition de l’Université de Montréal)
Pour en savoir plus sur les produits et l’agriculture biologiques, consultez la fiche ci-jointe.
Document | Agriculture biologique – Fiche internet |
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Au Québec, la Loi sur la protection sanitaire des animaux précise les conditions et les soins de base devant être offerts aux animaux pour assurer leur bien-être et leur sécurité. Il existe également une législation fédérale qui encadre les normes relatives au transport des animaux.
Les éleveurs ont à cœur la santé et le bien-être de leurs animaux. Ces derniers représentent leur actif le plus précieux et ils ont tout à gagner à en prendre soin. D’ailleurs, la plupart des associations nationales d’éleveurs (porcs, volailles, bovins laitiers et de boucherie, producteurs d’œufs) ont développé des codes de bonnes pratiques en collaboration avec le Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage (CNSAE). Ces codes encadrent les conditions d’élevage et s’appuient sur les dernières connaissances scientifiques et les meilleurs soins à donner aux animaux. Il importe de rappeler que le CNSAE réunit à la même table de nombreux intervenants interpellés par la question, dont les associations d’éleveurs, de vétérinaires, des sociétés protectrices des animaux et des consommateurs. Avec ses codes de bonnes pratiques, le Canada se compare avantageusement à ce qui se fait à l’échelle internationale en matière de traitement des animaux.
Liste des codes de pratique des spécialités:
Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage
Les éleveurs de porcs du Québec
Les éleveurs de volailles du Québec
Les producteurs de lait du Québec
Fédération des producteurs de bovins du Québec
Les producteurs d’œufs du Canada
Ministère de l’Agriculture, des pêcheries et Alimentation du Québec (MAPAQ)
Pour en savoir plus sur le bien-être animal, consultez la fiche ci-jointe.
Document | Bien-être des animaux – L’Union des producteurs agricoles – 17-09-2015 |
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Il n’y a aucune obligation légale d’être membre de l’Union des producteurs agricoles. L’adhésion a toujours été et demeure volontaire. Aussi, il est faux de prétendre qu’il existe au Québec un « monopole syndical » en agriculture. La Loi sur les producteurs agricoles précise plutôt qu’une seule organisation syndicale est accréditée pour représenter les producteurs agricoles québécois et percevoir une cotisation obligatoire.
Pour obtenir ce statut, une association doit démontrer à la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) qu’elle est représentative de l’ensemble des producteurs et qu’elle s’acquitte des devoirs qui lui incombent. Seule l’UPA, depuis 1972, et chaque année depuis, a été en mesure de faire une telle démonstration. Une autre organisation pourrait un jour devenir l’association accréditée si elle faisait alors la preuve de cette représentativité.
Rappelons que l’UPA a l’obligation légale de représenter tous les agriculteurs québécois, membres et non-membres, peu importe la taille de leur entreprise, leur secteur de production ou leur région. Plusieurs groupes de producteurs (12 régions et 26 secteurs de production) sont affiliés à l’Union, et au-delà de 90 % des producteurs agricoles du Québec en sont membres.
Loi sur les producteurs agricoles
Pour en savoir plus sur l’association accréditée, consultez la fiche ci-jointe.
Document | Association accréditée – fiche Internet |
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Depuis plusieurs années, à travers le monde, on assiste à une augmentation de l’utilisation des biotechnologies en agriculture. Une des raisons de cet engouement réside dans les possibilités qu’elles offrent d’accroître la production agricole tout en réduisant l’utilisation des pesticides. Cette tendance s’opère aussi au Québec, même si le recours aux organismes génétiquement modifiés (OGM) y est moindre qu’aux États-Unis. Actuellement, en raison des considérations de marché, l’essentiel des cultures GM (maïs-grain, soya et canola) produites au Québec est destiné à l’alimentation animale. Les produits qui en sont dérivés (huile, farine, fécule, etc.) peuvent toutefois se retrouver dans les aliments destinés à la consommation humaine. Ceux-ci ne contiendraient pas nécessairement de traces d’OGM.
Qu’on soit pour ou contre le recours aux OGM, l’UPA reconnaît aux consommateurs le droit fondamental d’avoir accès à des renseignements sur la nature des produits qu’ils achètent et demeure en faveur de l’étiquetage obligatoire pourvu que les agriculteurs n’en fassent pas les frais et que les normes d’étiquetage s’appliquent également aux produits importés.
Pour en savoir plus sur les OGM, consultez la fiche ci-jointe.
Aussi :
OGM.gouv.qc.ca (Source d’information sur les organismes génétiquement modifiés)
Document | Organisme génétiquement modifié-OGM-UPA-2016-03-24 |
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Non. Les producteurs laitiers doivent posséder un permis pour chaque litre de lait qu’ils vendent aux usines de transformation. Ces permis, appelés quotas, sont propres aux systèmes de gestion de l’offre, lesquels permettent une mise en marché efficace du produit et un développement ordonné des marchés. La gestion de l’offre est un outil de mise en marché collective qui permet d’éviter les situations de surplus et les pénuries, et qui assure un prix stable et raisonnable, autant à la ferme que pour les consommateurs. Grâce à ces quotas, la quantité totale de lait produit au pays correspond exactement à ce qui est consommé par les Canadiens.
Le contingentement (quota) est avant tout un outil de régulation économique pour ordonner le marché, assurer un équilibre entre l’offre et la demande, et donner un accès équitable aux marchés. La mise en place de quotas est une décision démocratique des producteurs visés, qui ne peut être imposée sans consultation et sans décision majoritaire des producteurs.
Pour en savoir plus sur la mise en marché collective, consultez la fiche ci-jointe ou encore ces vidéos au sujet de la gestion de l’offre.
Pour en savoir plus :
La mise en marché collective… Rentable pour tous!
Travailler ensemble pour développer de nouveaux marchés!
La gestion de l’offre et la mise en marché collective
La vérité sur la gestion de l’offre
Document | Mise en marché collective – Fiche Internet |
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