Bilan des actions, des petits et des grands succès de l’Union qui ne visent qu’une chose : faire en sorte que les préoccupations et les attentes des agriculteurs et des forestiers trouvent écho et se traduisent en réalisations concrètes et déterminantes pour les producteurs.
L'agriculture en chiffre
4
Nombre de catégories de sirop d’érable
Le sirop est classé selon 4 catégories basées sur la couleur, allant de doré, goût délicat, à foncé, goût prononcé.
En octobre 2016, à la suite de l’ouragan Matthew qui a frappé de plein fouet Haïti à l’automne, UPA Développement international (UPA DI) a lancé une campagne de financement en collaboration avec la Fondation de la famille terrienne pour relancer les activités agricoles dans ses zones d’intervention. Tous les fonds sont utilisés pour l’achat de matériaux agricoles et de semences, ainsi que pour la reconstruction d’infrastructures et contribuer à améliorer la sécurité alimentaire des populations de ces zones.
En février 2017, UPA DI avait accumulé près de 31 000 $ de dons. De plus, en décembre 2016, une dizaine de personnes se sont portées volontaires et sont parties 15 jours en Haïti, à Labrousse, dans le cadre d’une corvée de reconstruction de maisons emportées par l’ouragan Matthew. Une expérience hors de l’ordinaire qui a tissé des liens extraordinaires.
L’Union s’est associée à l’Université du Québec à Montréal, Espace pour la vie et les Fonds de recherche du Québec pour participer à la création d’une exposition agriculturelle en février 2017, dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal. L’objectif de cette exposition nouveau genre est de créer des passerelles entre la ville et la campagne et de susciter autour d’enjeux agricoles.
Les 11 et 12 mai 2016, le projet d’exposition agriculturelle franchissait une première étape en présentant le colloque « Entre campagnes et villes : cultures cherchent cultures » à l’occasion du prestigieux congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS). Lors de cet événement, une quarantaine d’agriculteurs et de chercheurs de diverses disciplines ont échangé leurs points de vue sur différents enjeux liés à l’agriculture.
Le 28 mai, le dialogue entre l’agriculture, l’art et la science s’est poursuivi le temps d’un café-rencontre auquel était convié le public des Rendez-vous horticoles du Jardin botanique de Montréal. Les échanges riches et animés ont porté sur les relations entre la nature et l’agriculture et les menaces auxquelles elles sont confrontées.
D’autres activités sont également prévues, dont une série de rencontres entre chercheurs, artistes et agriculteurs, une exposition à la Galerie de l’UQAM, un cours d’été alliant science et arts visuels sur la thématique de l’eau ainsi qu’une projection architecturale et des miniconférences dans les Jardins Gamelin. Cette programmation qui s’inscrit dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal sera bientôt dévoilée.
Changer d’échelle, c’est choisir de déployer à une plus grande échelle des solutions porteuses. C’est augmenter le nombre de pays, d’organismes partenaires, de personnes et de familles à rejoindre. C’est accroître les échanges, les résultats économiques et organisationnels et le faire avec plus d’efficacité, d’efficience. Changer d’échelle, c’est le défi auquel UPA Développement international (UPA DI) s’est attaqué en 2016. Il ne s’agit pas seulement de changer de dimension, mais bien de s’assurer de la solidité de chaque point d’appui afin de soutenir plus efficacement l’agriculture familiale à travers le monde. Cette année, le travail de coopération qu’UPA DI a mené auprès des organisations agricoles dont elle est partenaire a permis d’obtenir des résultats bien concrets : 77 865 tonnes de céréales et de riz, 61 306 tonnes de produits maraîchers, 9 150 tonnes de viande, 1 088 938 litres de lait et 4 916 tonnes d’oléagineux. Même en changeant d’échelle, UPA DI met toujours à contribution sa spécificité, grâce à ses nombreux partenaires et réseaux, pour contribuer à l’émancipation de l’agriculture familiale à travers le monde.
C’est la question que la Coalition pour la souveraineté alimentaire a posée à trois personnalités de renom lors d’une conférence qu’elle organisait le 21 septembre, en collaboration avec l’Union et UPA Développement international, et à laquelle 200 participants et internautes ont assisté. Répondant par l’affirmative, l’homme politique européen Alain Lipietz a rappelé que les droits de l’homme – dont celui de se nourrir – sont fondamentaux. L’avocate Geneviève Parent, de la Chaire de recherche en droit sur la diversité et la sécurité alimentaires de l’Université Laval, a fait état du vide juridique qui existe à l’échelle internationale en matière de sécurité alimentaire, ajoutant que les États ont un rôle important à jouer pour le combler. Quant à Jean Charest, l’un des maîtres d’oeuvre de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne, il a reconnu que la crise qui secoue la production laitière en Europe jette un nouvel éclairage sur le choix qu’ont fait le Québec et le Canada de maintenir un outil de régulation des marchés comme la gestion de l’offre.
Le 14 septembre 2016, l’Union, le Conseil de la transformation alimentaire du Québec et l’Association des détaillants en alimentation du Québec réunissaient les représentants de 15 grandes organisations de la filière pour le Grand Rendez-vous des décideurs du bioalimentaire, sous le thème « Nourrir l’économie du Québec ». L’événement a permis à tous ces partenaires de jeter les bases d’une nouvelle concertation, de proposer les mesures ainsi que les outils nécessaires à l’essor de l’industrie et de répondre aux attentes sociétales. Tous – producteurs, transformateurs, fournisseurs d’intrants, exportateurs, distributeurs, détaillants, restaurateurs et consommateurs – ont insisté sur l’importance stratégique du secteur. Particulièrement éclairante, la présentation de Raymond Bachand et de Mia Homsy, de l’Institut du Québec, a rappelé qu’en 2013, l’empreinte économique du bioalimentaire québécois représentait :
plus de 34 G$ du produit intérieur brut (9,4 % du PIB);
plus de 500 000 emplois (12,5 % de l’emploi total);
13,2 G$ de recettes fiscales perçues aux paliers provincial et fédéral.
Ce premier Grand Rendez-vous a permis de dégager bon nombre de priorités communes. Formation de la main-d’oeuvre et mesures favorisant sa disponibilité, allègements réglementaires, appui au développement des marchés d’exportation, outils efficaces de gestion des risques en agriculture et partage du risque dans le domaine de l’innovation, augmentation de la part des produits québécois sur le marché domestique, adaptation des entreprises aux attentes multiples et évolutives des consommateurs ne sont que quelques-unes des pistes explorées.
Plus de 144 000 visiteurs sont allés à la rencontre des agriculteurs sur l’une ou l’autre des 100 fermes participantes à travers le Québec et à la grande fête agricole que l’Union a tenue à Montréal dans le cadre de sa journée Portes ouvertes sur les fermes du Québec. La grande nouveauté de cette 14e édition est le volet urbain tenu pour la première fois sur l’esplanade du Parc olympique. Une initiative qui a beaucoup plu aux 24 000 visiteurs. Ce rendez-vous annuel, qui offre une vitrine incomparable à l’agriculture du Québec, ne pourrait avoir lieu sans les nombreux producteurs participants, les membres de leur famille et les milliers de bénévoles qui les aident à accueillir la grande visite. Plusieurs partenaires contribuent également au succès de cette journée. Depuis 2003, près de deux millions de visiteurs ont participé à cet événement majeur qui présente aux Québécois les gens de la terre, leur mode de vie, leur expertise et leurs passions.
Le 8 juillet, les producteurs d’œufs annonçaient le Programme d’aide au démarrage de producteurs dédiés à la vente directe. Cette initiative permet, sous certaines conditions, à des producteurs d’avoir accès au droit de produire au-delà des seuils établis afin de mieux desservir le marché des circuits courts (ex. : vente à la ferme, marchés publics).
Le 20 juin, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec annonçait la mise en place du Programme de soutien au drainage et au chaulage des terres pour les régions de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec, du Bas-Saint-Laurent, du Saguenay-Lac-Saint-Jean ainsi que de la Côte-Nord. Ce programme, doté d’une enveloppe de 9 M$ sur trois ans, permet à ces régions, situées en périphérie des grands centres, de réaliser des projets visant à augmenter les rendements, à diversifier les cultures, à améliorer la rentabilité des entreprises agricoles, à maintenir des emplois dans le secteur et à dynamiser l’agriculture.
Les 9 et 10 juin, Les éleveurs de porcs soulignaient leur 50e anniversaire dans le cadre de leur assemblée générale annuelle. Plus de 500 personnes étaient présentes parmi lesquelles tous les anciens présidents de l’organisation. Une vidéo a été réalisée ainsi qu’un livre magnifique livre souvenir sur l’histoire des Éleveurs, qui s’est d’ailleurs mérité un prix auprès de Graphika.
Le 7 juin 2016, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec permettait l’émission de nouveaux contingents acéricoles, et ce, dès la saison 2017. La Fédération pourra octroyer ces 5 millions de nouvelles entailles et répondre à la demande croissante. Cette décision était attendue depuis plusieurs mois. Le 22 mars dernier, plus de 250 producteurs s’étaient rendus aux audiences de la régie pour affirmer leur attachement à leur système de contingentement.
Le 31 mai, l’Union remportait le prix bronze dans la catégorie «Meilleures publications externes» lors du Gala des prix d’excellence 2016 de la Société canadienne des relations publiques, pour sa campagne télévisuelle Pouvoir nourrir Pouvoir grandir.
Puis, le 17 juin, L’Union reporte un prix argent pour la catégorie « Excellence tactique – outil de communication » pour sa campagne télévisuelle Pouvoir nourrir Pouvoir grandir, réalisée avec l’agence TamTam TBWA, dans le cadre du Concours d’excellence de la Société québécoise des professionnels en relations publiques (SQPRP). Cette campagne publicitaire vise à valoriser l’agriculture en mettant à l’avant-scène les agriculteurs et a été lancée en février 2016. Le message clé de celle-ci: on peut compter sur ces passionnés qui ne comptent pas leurs heures.
Les 25 et 26 mai, l’assemblée nationale adoptait la Loi sur le développement de l’industrie des boissons alcooliques artisanales (à base de petits fruits, de miel, etc.). Cette législation, entrée en vigueur à automne 2016, permet aux producteurs de vendre leurs produits en épicerie, leur donnant ainsi accès à un réseau potentiel de 8 000 nouveaux points de vente, un changement attendu par le secteur depuis de nombreuses années.
Le 27 avril, l’Union organisait un forum multirégion en simultanée dans 6 villes reliées par visioconférence. Plus de 250 personnes ont pu suivre les différentes présentations sur la thématique de la santé psychologique chez les producteurs agricoles et les questions d’encadrement et de prévention de la détresse et du suicide. L’Union poursuit ce dossier avec un comité de travail et s’est également associé comme partenaire à l’organisation du tournoi de golf annuel au profit de l’organisme « Au cœur des familles agricoles» en août 2016.
En 2016, l’Union a poursuivi sa collaboration avec le Jour de la Terre pour assurer, l’an prochain, la plantation de 100 000 arbres sur des terres agricoles de la ceinture verte du grand Montréal. En avril, un premier appel de propositions a permis à une vingtaine de projets de plantation de voir le jour sur le territoire de cinq fédérations régionales : Outaouais–Laurentides, Lanaudière, Mauricie, Centre-du-Québec et Montérégie. Grâce à une aide financière octroyant 5 $ l’arbre, un premier lot de 20 000 arbres a pu être planté. D’autres appels de proposition seront lancés en 2017 pour que les 80 000 arbres restants soient également mis en terre. Cette initiative, qui fait partie du programme « 375 000 arbres pour célébrer le 375e anniversaire de Montréal », est rendue possible grâce à la Fondation Cowboys fringants, la Fondation David Suzuki, La Compagnie Larivée Cabot Champagne et le gouvernement du Québec, par l’intermédiaire du Secrétariat à la région métropolitaine.
Les acériculteurs du Québec ont reçu 288 M$ en paiement pour l’année de commercialisation 2015-2016, un record absolu. Cet exploit est le fruit de la vente inégalée de 104,3 millions de livres de sirop d’érable pour la période se terminant le 27 février 2016. Il s’agit d’une hausse de 80 % en comparaison avec l’année 2010.
Le 3 février, les producteurs de pommes de terre du Québec soufflaient les 50 bougies de leur regroupement. Durant ces 50 années, ces producteurs, réunis au sein d’une même organisation, se sont taillé une place enviable sur le marché nord-américain, en négociant, par exemple, des ententes avec de grands transformateurs comme Frito Lay. Un livre intitulée Épatante Patate et relatant l’histoire de la pomme de terre a été réalisé à cette occasion.
Le 27 janvier, l’association des producteurs de fraises et de framboises du Québec (APFFQ) remportaient le premier prix dans la catégorie « produit agricole » du Programme DUX, la reconnaissance ultime en alimentation. Grâce à leur vision et à leur travail concerté, l’APFFQ la pu développer des variétés de fraises – dites d’automne – ce qui permet de prolonger la saison des petits fruits rouges jusqu’à cinq mois. Le Gala DUX est un programme qui valorise les initiatives et vise à améliorer la santé par l’alimentation. C’était la première année qu’un prix était décerné pour un « produit agricole », suite à une recommandation de l’Union qui est partenaire de l’événement.
Le 1er décembre, l’Union présentait son nouveau programme Avantages UPA, un programme sans frais, exclusif aux producteurs agricoles et forestiers. Grâce à des ententes négociées avec des partenaires et commerçants de prestige, le programme permet de bénéficier de rabais, de remises en argent, de forfaits et d’avantages sur différents services et produits. Déjà, cinq partenaires majeurs se sont joints au programme : Desjardins AgriCarte, Hewitt/Les équipements CAT, le Groupe Chrysler, le Groupe Hospitalité Westmont et Point S pour les véhicules lourds. Les informations sur le programme sont disponibles sur le site Web www.programmeavantages.upa.qc.ca.
Le 1er décembre, L’Union procédait au lancement du premier numéro de L’U, une nouvelle revue syndicale qui s’adresse à tous les producteurs et productrices agricoles du Québec. Complément à La Terrede chez nous, ce mensuel gratuit permet de rejoindre directement les agriculteurs de partout au Québec en présentant un tour d’horizon des actions et dossiers menés sur la scène provinciale, mais aussi aux niveaux local et régional. Depuis décembre 2015, neuf numéros ont paru et favorise un regard nouveau et engagé sur l’actualité agricole et les grands enjeux qui touchent directement les agriculteurs. Encartée dans la TCN pour les abonnés, livrés par la poste pour les autres producteurs, la revue est également disponible en version électronique au www.lu.upa.qc.ca.
Le 19 novembre 2015, la Fédération des producteurs acéricoles soulignait les 25 ans du plan conjoint du sirop d’érable lors d’un banquet réunissant plus de 330 personnes. Une vidéo a été réalisée pour souligner cet événement marquant et rendre hommage aux bâtisseurs.
À l’été 2015, UPA Développement international (UPA DI) recevait un avis favorable pour deux projets de coopération internationale présentés au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (MAECD). Plus de 26 M$, incluant une contribution d’UPA DI, y seront alloués pour les cinq prochaines années. Cela s’ajoute à la programmation actuelle qui totalisera plus de 40 M$ au cours de cette période. UPA DI pourra poursuivre et même étendre sa mission auprès des agriculteurs et organisations agricoles du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal, de la République démocratique du Congo, d’Haïti, du Salvador et de la Bolivie. Rappelons qu’UPA DI appuie les organisations agricoles des pays en développement, notamment par l’envoi de producteurs experts et de conseillers. Depuis 22 ans, elle a réalisé plus de 200 missions dans une douzaine de pays et créé autant de partenariats et d’alliances avec les représentants des producteurs et paysans du monde.
Le 18 juin, des bonifications étaient apportées à la Loi sur l’Office national de l’énergie. Désormais, advenant un déversement non intentionnel ou non contrôlé, les compagnies qui transportent au moins 250 000 barils de pétrole par jour auront la responsabilité de payer le premier milliard de dollars de dommages et elles devront détenir les ressources financières en conséquence. Également, l’Office pourra réguler les pipelines sous sa juridiction durant tout leur cycle de vie, de la planification à l’abandon, en passant par la construction, l’exploitation, l’entretien et la cessation. Ces mesures, figurant dans les demandes de l’Union depuis plusieurs années permettront de protéger davantage les propriétaires fonciers dont les terres sont traversées par un pipeline.
Le 25 mai, l’Union, la Coalition GO5 et les principaux acteurs de la filière agroalimentaire québécoise lançaient la campagne de mobilisation « Forts et unis pour la gestion de l’offre ». Plusieurs outils de communication ont été conçus (publicité imprimée, bannières, affiches, site Web, etc.) afin de multiplier les appuis à ce modèle agricole équitable actuellement menacé dans les négociations du Partenariat transpacifique (PTP).
Les 24 et 27 juillet, à la veille d’une importante séance de négociation du PTP où le Canada était appelé à se positionner, l’Union et la Coalition GO5 ont organisé deux importants rassemblements auxquels près de 2000 personnes ont participé.
L’Union et le Jour de la Terre Québec feront équipe pour planter 100 000 arbres au cours des deux prochaines années dans la grande région métropolitaine. Cette annonce, faite le 21 avril, s’inscrit dans le cadre du programme 375 000 arbres lancé en octobre 2013 par le Jour de la Terre Québec, la Fondation David Suzuki, la Fondation Cowboys Fringants et la Compagnie Larivée Cabot Champagne. Les arbres revêtent une grande importance pour les producteurs agricoles et la plantation fait partie de leur quotidien. À preuve, depuis 15 ans, plus de 7000 kilomètres d’arbres ont été plantés sur les terres agricoles du Québec. Les 100 000 arbres et arbustes mis en terre permettront de réaliser divers types d’aménagement (bandes riveraines, haies brise-vent, boisés de ferme, etc.).
Le 22 janvier, l’UPA Capitale-Nationale–Côte-Nord lançait sur le Web une pétition pour que soient préservées les terres patrimoniales ayant appartenu aux Sœurs de la Charité dans les arrondissements de Beauport et Charlesbourg. Jusqu’à maintenant, plus de 3200 personnes ont signé la pétition qui demande le maintien de ces terres en zone agricole et la conservation de leur vocation première qui est de nourrir la population. Ces terrains ont été acquis à 195 000 $/ha dans le but d’y implanter un projet immobilier de 6500 unités résidentielles. Mentionnons cependant qu’à ce jour la CPTAQ n’a donné aucune autorisation dans ce dossier.
Le 30 décembre, deux nouvelles indications géographiques protégées : « Vin de glace du Québec » et « Cidre de glace du Québec » étaient officialisées. Ces démarches collectives visent à préserver le savoir-faire des vignerons et cidriculteurs et à garantir l’authenticité de leurs produits.
La terre n’est pas une marchandise que l’on peut produire. C’est un bien rare qui sert à la production d’un bien essentiel : la nourriture. Elle doit demeurer entre les mains de ceux et celles qui la cultivent et qui l‘habitent. Ces dernières années, les acquisitions de territoires agricoles à des fins spéculatives semblent pourtant se multiplier, raison pour laquelle, depuis décembre, l’Union milite pour la mise en place de mesures permettant de freiner le phénomène. Ces actions ont d’ailleurs amené le gouvernement à tenir une commission parlementaire spécifique sur cette question en mars dernier.
Le 2 décembre, l’UPA et la FRAQ tenaient une première conférence de presse afin de sensibiliser la population à cette problématique.
Les 16 et 17 mars, nos organisations présentaient en commission parlementaire des mémoires ainsi que de vibrants témoignages de jeunes ayant vu leurs rêves anéantis par des investisseurs venus acheter à gros prix les terres où ils voulaient s’établir.
Dans ce dossier, l’UPA et ses groupes affiliés proposent de limiter à 100 hectares par année pour une période de trois ans (300 ha en 3 ans), la superficie que toute personne ou entité peut acquérir à des fins autres que le transfert intergénérationnel. Cette proposition a notamment reçu l’appui de la Fédération québécoise des municipalités et de la Coalition pour la souveraineté alimentaire.
Publication d’un nouveau rapport sur le soutien à la production biologique ici et dans le monde
Le 29 mars 2021, l’Union des producteurs agricoles (UPA) rendait public un nouveau rapport d’analyse sur le soutien gouvernemental au développement de la production biologique, ici et ailleurs dans le monde. L’initiative est menée dans le cadre des travaux de la Table de développement de la production biologique (TDPB). Consultez le communiqué conjoint de l’UPA, la Filière biologique du Québec, le Syndicat des producteurs de lait biologique du Québec, le Syndicat des producteurs de grains biologiques du Québec et de la Coopérative pour l’Agriculture de Proximité Écologique (CAPÉ), et le rapport complet (disponible en français et en anglais).
Selon le rapport, plusieurs mesures de soutien québécoises ont fait leurs preuves, notamment le Programme d’appui pour la conversion à l’agriculture biologique et la bonification du Programme services-conseils, tous deux offerts par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. Les entreprises agricoles québécoises ne bénéficient toutefois pas d’un soutien spécifique direct au maintien de la production biologique, contrairement aux producteurs d’autres pays avec qui ils doivent compétitionner sur le marché. Soulignons que la demande pour les produits biologiques est toujours en croissance au Québec, et qu’il serait donc préférable que les conditions offertes par l’État contribuent à la poursuite de la croissance du secteur.
La Norme biologique canadienne 2020 est publiée!
Le 11 décembre 2020, l’Office des normes générales du Canada (ONGC) a publié la Norme biologique canadienne (NBC) 2020 – Systèmes de production biologique :
À compter de cette date de publication, toutes les entreprises de production et de transformation détenant la certification biologique ont un an pour se conformer aux clauses révisées de la NBC 2020.
Pour faciliter la tâche des entreprises, la Fédération biologique du Canada (FBC), dont est membre l’UPA, a préparé des documents qui comparent côte à côte les normes 2015 et 2020; les modifications de 2020 étant mises en surbrillance. Cliquez ici pour lire les documents comparatifs 2015-2020.
La FBC a également publié une série d’articles pour informer le secteur des principales modifications apportées à la NBC.
De plus, les Q&R finales publiées par le Comité d’interprétation des normes ont été mises à jour pour se conformer à la NBC 2020.
Vous pouvez aussi consulter le guide de Cultivons Biologique Canada sur la norme biologique canadienne 2020 qui explique la signification de la norme et le raisonnement qui la sous-tend.
Le Conseil canadien des normes exige que toutes les normes de ce type doivent être révisées intégralement tous les cinq ans, sans quoi elles deviennent caduques et non applicables en vertu de la réglementation canadienne. Rappelons que les travaux de révision de la NBC ont été lancés il y a plus de deux ans, en septembre 2018. L’UPA a suivi de près le processus et y a participé activement. Nous aimerions féliciter et remercier toutes les personnes impliquées dans cette démarche déterminante pour le développement du secteur biologique.
L’UPA reconnue pour son leadership
Le 11 septembre 2019 à Toronto, a eu lieu la cérémonie de remise des prix Leadership en agriculture biologique (Organic Leadership Awards), organisée par l’Association pour le commerce biologique du Canada (Canada Organic Trade Association – COTA).
Les membres et partenaires de la Table de développement de la production biologique (TDPB). Marcel Groleau, président général de l’UPA, tient le trophée du prix «Organic Farmer of the Year».
Lors de cet événement, l’Union des producteurs agricoles a reçu le prix Organic Farmer of the Year, notamment pour la place faite à la production biologique au sein de sa structure syndicale et la mise en place du nouvel outil web VirageBio, réalisé en collaboration avec le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ) ainsi que le Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité (CÉTAB+) afin d’informer les producteurs agricoles sur la transition à l’agriculture biologique.
L’UPA tient à remercier tous les producteurs biologiques qui s’impliquent dans la vie démocratique de leur organisation et qui, à travers l’action collective, contribuent au développement du secteur biologique partout au Québec. Mentionnons que quatre des six prix décernés ce soir-là ont été remis à des gens du Québec!
Lancement de l’outil Web VirageBio
Mettant en valeur l’expérience des producteurs agricoles chevronnés en agriculture biologique ainsi que l’expertise des professionnels et entreprises qui œuvrent dans le secteur, VirageBio est un nouvel outil Web qui vise à informer les producteurs agricoles sur les différentes facettes de la transition à l’agriculture biologique. Il regroupe une foule d’information qui permet de démystifier la réussite d’une transition harmonieuse à cette régie de production, tout en dressant un portrait du biologique dans les différentes filières de production (acériculture, grains, lait, fruits et légumes, viandes, etc.). Cet outil Web a été réalisé par la Table de développement de la production biologique de l’UPA, en collaboration avec le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec et le Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité, grâce à une aide financière du Programme de développement sectoriel issu de l’accord Cultivons l’avenir 2 conclu entre les gouvernements du Canada et du Québec.
Le 2 octobre 2014, l’UPA a soufflé ses 90 bougies. Rappelons que l’Union catholique des cultivateurs (UCC), fondée en 1924, devenait, en 1972, l’Union des producteurs agricoles. Depuis, à chacun des grands rendez-vous de l’histoire, les agriculteurs et les agricultrices ont répondu présents. Ils ont, de ce fait, apporté une contribution significative au développement de la société québécoise, et en particulier de la société rurale. Que ce soit pour répondre à des attentes en termes d’efficacité, d’accès aux marchés ou encore de souveraineté alimentaire, c’est en défendant leurs valeurs et leur profession qu’ils ont participé activement à bâtir le Québec d’aujourd’hui.
À ce sujet, soulignons que la Chambre des communes adoptait à l’unanimité le 18 juin 2014 une motion demandant au gouvernement de respecter ses engagements. Cette motion reprend l’essentiel des demandes adressées par les Producteurs de lait du Québec dans ce dossier, et enjoint le gouvernement canadien de :
« respecter sa promesse faite aux producteurs laitiers
et à l’industrie fromagère (…) en :
révélant sans délai les détails liés aux compensations financières qui seront versées;
prévoyant une période d’implantation de l’Accord,
la plus longue possible;
mettant fin au contournement des contingents tarifaires et aux mauvais classements des produits à la frontière;
imposant les mêmes exigences de production et de transformation pour les produits qui seront importés;
s’engageant à fournir un soutien à la commercialisation. ».
Le 29 mai 2014, à l’occasion de leur AGA, Les Éleveurs de porcs du Québec dévoilaient leur premier rapport de responsabilité sociale. Réalisé conjointement avec le Groupe AGECO, ce rapport positionne l’organisation dans une démarche d’amélioration continue et de reddition de comptes officielle. Les Éleveurs, ainsi qu’une trentaine d’organisations et d’entreprises partenaires, ont été consultés afin d’évaluer leur perception des enjeux prioritaires en matière de gouvernance, d’environnement, de bien-être animal, de santé animale et de salubrité, d’économie, de bien-être des travailleurs et de cohabitation harmonieuse. Mentionnons aussi que le 5 juin 2014, l’Assemblée nationale adoptait à l’unanimité une motion pour souligner l’initiative des Éleveurs de porcs du Québec. Le ministre, Pierre Paradis, a, entre autres, rappelé le caractère responsable et innovateur des Éleveurs de porcs et les efforts qu’ils ont déployés en matière de développement durable au fil des ans.
Le 26 mai 2014, l’Office national de l’énergie rendait sa décision relativement aux Mécanismes de prélèvement et de mise de côté de fonds touchant la cessation d’exploitation de pipeline, exercice auquel l’UPA a participé activement. Cette décision prévoit que, dès 2015, les compagnies devront créer des fiducies pour amasser les fonds nécessaires aux activités de cessation. L’Office suivra de près l’administration de ces fiducies afin de sécuriser les sommes amassées (convention, énoncé des politiques de placement, nomination du fiduciaire, processus liés à l’utilisation des fonds).
Le 22 avril 2014, le président de l’Union, Marcel Groleau, participait à la cérémonie protocolaire de plantation d’arbres soulignant l’édition 2014 du Jour de la Terre, au parc Jean-Drapeau. Cette activité donnait le coup d’envoi au programme En route vers le 22 avril 2017, un projet qui culminera lors du 375e anniversaire de la Ville de Montréal, et qui vise à planter 375 000 arbres sur le territoire de la Communauté urbaine de Montréal, territoire dont 58 % de la superficie se trouve en milieu agricole. M. Groleau a rappelé l’importance que revêtent les arbres en milieu agricole. En effet, pour les producteurs, planter un arbre est loin d’être un geste isolé. À preuve, depuis 15 ans, ce sont quelque 7 400 kilomètres d’arbres qui ont été plantés sur nos terres agricoles, soit l’équivalent de la distance entre Montréal et Brasilia !
Le 9 avril 2014, c’était au tour de la Fédération des producteurs d’oeufs du Québec de souligner, lors de leurs assises annuelles, le 50e anniversaire de leur fédération. Cette assemblée a été l’occasion de relater les moments marquants de l’histoire de la production et de l’organisation. La FPOQ, créée en 1964, est le premier regroupement agricole spécialisé à s’être doté d’un plan conjoint provincial de mise en marché et de production.
L’Université Laval lançait, le 8 avril 2014 dernier, la Chaire de recherche en droit sur la diversité et la sécurité alimentaires. Rendue possible grâce à la contribution de trois partenaires majeurs du monde agricole, l’UPA, la FADQ et la Coalition GO5, cette nouvelle chaire a pour mission de promouvoir la recherche et la diffusion des connaissances juridiques afin d’assurer la promotion et la protection de la sécurité alimentaire. L’Union est fière de cette collaboration qui permettra d’offrir de nouveaux moyens au monde agroalimentaire pour relever les défis de la souveraineté alimentaire, de la réciprocité des normes, de l’accaparement des terres, etc. Au cours des cinq prochaines années, 1 M $ seront investi dans divers travaux dans le but, notamment, d’analyser et d’élaborer de nouveaux instruments juridiques au regard de l’objectif de la sécurité alimentaire durable.
Les 7 et 8 avril 2014, dans le cadre de l’Année internationale de l’agriculture familiale, Québec était l’hôte d’une large réflexion sur les enjeux de l’agriculture familiale en Amérique du Nord. Organisé par UPA DI, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le forum a réuni des représentants d’organisations agricoles du Canada, du Mexique et des États-Unis. En dépit de leur réalité différente, les participants sont parvenus à formuler une quinzaine de recommandations afin de maintenir et développer l’agriculture familiale sur le continent nord-américain. Ces dernières feront l’objet de discussions lors de la rencontre mondiale sur l’agriculture familiale que tiendra l’ONU, à Rome, en octobre prochain.
Les néonicotinoïdes continuent de susciter de l’inquiétude tant du côté des apiculteurs que des producteurs de cultures. Ce printemps, le MAPAQ annonçait des investissements dans la recherche afin de parfaire les techniques de dépistage des insectes nuisibles et maintenir des services-conseils en dépistage. De plus, des démarches ont été réalisées auprès des semenciers pour les inciter à offrir aux producteurs un plus large choix de semences non traitées. Ces interventions vont dans le sens des demandes qui ont été adressées par l’Union. Dans ce dossier, le travail se poursuit avec les gouvernements, l’industrie et les producteurs afin que le dépistage soit accessible et offert à tous et que l’accès à l’ensemble des cultivars se concrétise réellement.
En avril 2014, l’UPA et le MAPAQ mettaient la dernière main au nouveau programme d’effarouchement des oiseaux migrateurs en milieu agricole. Ce programme, attendu depuis plusieurs mois, aidera les entreprises à réduire les dommages causés aux cultures par le passage de la sauvagine, et ce, dans le respect des principes de développement durable. Chacune des fédérations participantes doit élaborer un plan d’action en décrivant les interventions préconisées, afin de réduire les problèmes associés à la présence des oies sur les terres agricoles de son territoire. Le financement du programme est assuré jusqu’en 2018 et le budget annuel qui y est alloué est de 250 000 $ pour les activités (un ajout de 50 000 $), en plus de 20 000 $ pour les frais de coordination et de réseautage et 20 000 $ pour les frais d’administration du programme par le CDAQ.
En février 2014, 6 nouveaux projets de gestion de l’eau par bassin versant étaient lancés et concernent 538 producteurs agricoles. La qualité de l’eau en milieu agricole étant une priorité environnementale, l’Union en assurera la coordination provinciale en appuyant le travail des chargés de projets sur le terrain. Au total, depuis 2005, la collaboration entre le MAPAQ, AAC, le ministère de l’Environnement et l’Union a permis le démarrage de 63 de ces projets auxquels ont été associées quelque 5 600 entreprises agricoles. De ces regroupements, émergent des solutions concrètes aux problématiques agroenvironnementales, adaptées à la réalité des fermes québécoises.
Le 31 janvier 2014, La Financière agricole annonçait la mise en place d’un nouveau programme d’assurance récolte pour les entreprises maraîchères qui cultivent plusieurs productions sur de petites superficies. Réclamé par la Fédération d’agriculture biologique pour couvrir des pertes de type « catastrophe », ce programme s’adresse aux entreprises produisant 10 espèces ou plus de légumes, de petits fruits, de fines herbes ou de pommes de terre, et ce, sur une superficie minimale de 0,8 hectare.
Le 9 janvier 2014, la Fédération de l’UPA de Lanaudière lançait les festivités de son 85e anniversaire d’existence. Tout au long de l’année 2014, on profitera de diverses occasions pour souligner l’événement. La FUPAL est l’ainée des fédérations régionales.
Au début de janvier, le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ) lançait le nouveau service en ligne Agro-démarrage. L’Union et la FRAQ ont été étroitement associées à la réalisation de cette boîte à outils virtuelle visant à aider les futurs agriculteurs de même que les producteurs ayant un projet de diversification de leur entreprise. Le site regroupe plus de 400 hyperliens et outils de recherche thématiques, tous classifiés selon cinq grandes étapes du processus de lancement et de consolidation d’une entreprise agricole ou alimentaire (préparation, définition du projet, rédaction du plan d’affaires, recherche de financement et actions pour assurer la pérennité de l’entreprise).
Le virus DEP a fait craindre le pire aux producteurs de porcs du Québec tout au long de l’année. On ne peut passer sous silence le travail exceptionnel de l’Équipe québécoise de santé porcine (dont Les Éleveurs de porcs, les abattoirs et l’AQINAC) qui a, sans relâche, travaillé à l’instauration de mesures de prévention, mais également à la sensibilisation des éleveurs et intervenants de la filière à l’importance de respecter les mesures sanitaires mises en place pour prévenir la propagation de la maladie. Dans ce domaine, la partie n’est jamais totalement gagnée, mais il demeure que le travail fait au Québec a donné, jusqu’à maintenant, de super résultats !