Les été se suivent... et se ressemblent! À l'instar de 2024, de nombreux feux de forêt actuellement actifs et non maîtrisés à travers le pays se font sentir jusqu'à des centaines de kilomètres à la ronde, voire plus. Odeur de brûlé, panaches de fumée, smog, air lourd et irritant pour la gorge, les yeux, le nez, etc. Les effets peuvent être nombreux, affecter la qualité de l'air et aussi la santé des personnes.
Les travailleurs et travailleuses qui réalisent des tâches à l'extérieur sont particulièrement susceptibles d'être exposés aux fumées de végétation générées par les feux de forêt. On peut penser, par exemple, à la main-d'oeuvre du secteur maraîcher et aux cueilleurs et cueilleuses qui s'affairent déjà dans les champs Les employeurs ont l'obligation de les protéger face à une atmosphère contaminée qui poserait un risque pour leur santé (art. 51, LSST). Ces milieux de travail doivent donc prévoir des mécanismes de prévention permettant d'assurer un environnement de travail sain et sécuritaire pour tous les travailleurs et travailleuses.
Quels sont les risques?
Les microparticules qui constituent la fumée de végétation peuvent facilement atteindre les poumons et présentent un important risque au niveau respiratoire. Logiquement, plus il y aura de particules présentes, plus le risque sera significatif pour les personnes exposées, surtout si elles le sont sur une longue période ou si elles ont déjà des problèmes de santé, notamment respiratoires. Irritation des yeux, du nez, de la gorge et bien sûr des poumons sont les principaux effets d'une exposition aux fumées de végétation. Heureusement, des mesures peuvent être mises en place, avant, pendant et après les travaux à l'extérieur, dont voici les principales. Des outils plus exhaustifs sont également suggérés à la fin de ce billet.