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Des conditions gagnantes

Published on 1 June 2023 - By Martin Caron, président général

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  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Textes d’opinion

Le 26 mai dernier, j’ai eu l’occasion de participer à la 4rencontre annuelle des partenaires de la Politique bioalimentaire 2018-2025. À l’instar des quelque 700 intervenants présents, j’ai pu constater la très grande mobilisation en faveur du développement de notre secteur bioalimentaire, comme le démontrent l’atteinte ou le dépassement de plusieurs des cibles de la Politique (investissements, contenu québécois, exportations, production biologique, etc.). L’importance accordée par les consommateurs à des aliments respectueux de l’environnement, conjuguée à leur priorisation du prix comme principal critère d’achat (80 %), continue de représenter un gros défi, le premier aspect entraînant des conséquences sur le deuxième.

Le ministre André Lamontagne a bien résumé la journée en affirmant que « la participation des partenaires aujourd’hui témoigne de la volonté et de la fierté que nous partageons de développer une industrie prospère et durable, au bénéfice de tous les Québécois ». Ces mêmes sentiments étaient présents à un autre événement auquel j’ai assisté le 29 mai, soit le cinquième gala des Lauriers de la gastronomie québécoise. Rappelons que les Lauriers couronnent chaque année ce que l’industrie considère comme le meilleur de ses chefs, de ses artisans, de ses producteurs et de tous les acteurs et métiers qui participent à l’épanouissement de la gastronomie.

À cet égard, je félicite les entreprises en lice cette année pour le prix Producteur ou productrice de l’année (Fromagerie Ruban Bleu de Mercier, Chasse-Marée de Rimouski, Ferme D’ORée de Cookshire-Eaton, Alcyon sel de mer de Havre-aux-Maisons) ainsi que la gagnante, Stéphanie Wang de la ferme Le Rizen, à Frelighsburg. Mme Wang a souligné que l’agriculture est un travail difficile et que la pérennité des entreprises, en l’occurrence les plus petites, doit être une priorité. Mes félicitations aussi à Jean-Simon Petit, de la Ferme des Quatre-Temps, pour le prix Artisan ou artisane de l’année.

Ce même événement m’a permis de constater à quel point les entreprises agricoles, tout comme le secteur de la transformation, ont des défis communs avec beaucoup d’autres joueurs de l’industrie. Comme l’affirmait récemment l’association Restauration Canada, ce secteur est confronté à trois enjeux majeurs, soit l’inflation, la pénurie de main-d’œuvre et l’endettement. La Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec (SCCPQ), qui célèbre cette année son 70e anniversaire, travaille quant à elle depuis plusieurs années à la reconnaissance professionnelle de ces professions. La mission de la SCCPQ, qui est de « promouvoir la cuisine du Québec et d’œuvrer à son développement culturel, humain et professionnel », comporte plusieurs similitudes avec celle de l’Union.

Comme pour nos entreprises, la saison des marchés publics et des paniers de légumes biologiques débute en contexte inflationniste. Mais leur popularité ne se dément pas. En 2019, l’Association des marchés publics du Québec comptait 123 membres et elle s’attend à ce que ce nombre grimpe à 165 en 2023. Le Réseau des fermiers de famille, de son côté, compte maintenant quelque 30 000 adhérents. Cet engouement pour l’agriculture et les marchés de proximité est là pour rester.

L’appétit des consommateurs pour nos produits s’étend même aux établissements publics. Pour une deuxième année consécutive, plus de 85 % des établissements publics se sont dotés de cibles d’achat local dans le cadre de la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois.

M. Lamontagne a indiqué que « la prochaine année sera l’occasion de réfléchir au projet collectif, en particulier aux secteurs d’avenir, à des cibles toujours aussi ambitieuses et tournées vers l’action ainsi qu’à des priorités à poursuivre au-delà de 2025 ». Or, ces quelques exemples démontrent que la Politique bioalimentaire du Québec, malgré ses succès jusqu’à maintenant, doit ratisser plus large et répondre à un nombre croissant de besoins. La reconnaissance à sa juste valeur du travail accompli, l’atteinte d’une rémunération juste et équitable et l’accès à un soutien optimal pour tous les acteurs de l’industrie sont des conditions gagnantes pour l’ensemble des citoyens.

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