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Andrée-Anne Saint-Pierre : faire fleurir les Etchemins!

Les visages de la relève syndicale

Andrée-Anne Saint-Pierre

Implication
Présidente de la relève agricole de la Chaudière-Appalaches depuis février 2019
Siège au conseil d’administration de la Fédération de l’UPA en Chaudière-Appalaches
Administratrice au sein du syndical local des Etchemins
Présidente du Marché Fermier des Etchemins
Présidente du Salon des Familles des Etchemins

Au milieu des années 60, les grands-parents d’Andrée-Anne Saint-Pierre ont démarré les serres Horto Verdi, dans les Etchemins et en Beauce, où poussent toujours fleurs vivaces et annuelles, plants de légumes destinés aux potagers et arbustes fruitiers et décoratifs.

Bientôt troisième génération à tenir les rênes de l’entreprise familiale, Andrée-Anne estime que la production horticole se situe dans une « classe à part ». Formée en agronomie, l’agricultrice tient à ses engagements à titre de présidente de la relève à l’Union des producteurs agricoles en Chaudière-Appalaches, et d’administratrice de son syndicat local des Etchemins. C’est clair : l’implication est importante pour elle.

La naissance du marché fermier

La jeune productrice a quatre enfants, dont un nouveau-né, mais son autre « bébé » c’est le marché fermier tenu sur le site de la serre familiale et mis sur pied grâce à son syndicat. « La pandémie a freiné notre élan, et on n’a fait que deux éditions au lieu de quatre. Le but est de permettre une mise en marché commune, de trouver le consommateur sur un circuit court et de ne pas être obligés de vendre sa salade pour 5 cennes aux grandes chaînes! », lance Andrée-Anne. Le dernier marché fermier a accueilli pas moins de 20 exposants, et les consommateurs étaient au rendez‑vous.

Devant cet engouement, elle a eu l’idée d’ajouter un chariot à la serre. Les maraîchers y déposent leurs récoltes durant l’été. Moyennant un léger pourcentage des ventes, le personnel de la serre gère les transactions. Elle rêve maintenant de telles initiatives dans chaque village.

Même si son métier est exigeant, elle ne se verrait pas ailleurs. « Quand je suis dans la serre, qu’il fait chaud, que ça sent bon, que je vois mes enfants jouer à remplir des pots de terre, je sais que je suis à ma place. On travaille fort, mais il y a une liberté qui est vraiment précieuse! Et on vend du bonheur! » 

Les visages de la relève syndicale

Pour nourrir et faire grandir notre organisation, il est essentiel que des gens s’y impliquent et participent aux décisions. S'ils le font au bénéfice de la collectivité, ils y trouvent aussi leur compte.

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