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La Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles (LPTAA) est un véritable succès de politique publique. Ce succès qui dure depuis 45 ans doit être prolongé et renforcé, et non pas dilué. D’autant plus que des superficies importantes demeurent disponibles hors zone agricole (municipalité, MRC, communauté métropolitaine) pour le développement résidentiel, commercial et industriel.

Avec 4,7 % du territoire québécois zoné agricole et seulement 2 % du territoire cultivé ou en pâturage, cette ressource non renouvelable est rare et précieuse. À la lumière des changements climatiques et pour des raisons d’autonomie et de sécurité alimentaires, nous avons une responsabilité collective de garantir le maintien de cette ressource pour les générations futures.


Les constats sont clairs. Le territoire agricole est sous pression, et la zone agricole est non pas stable, mais bel et bien en perte de superficies agricoles (UNA, friches, etc.) depuis une trentaine d’années maintenant.

En 1978, des constats similaires se sont traduits par des décisions visionnaires et des choix courageux. Or, on peut se demander pourquoi aujourd’hui, avec les données alarmantes sur le bilan de l’artificialisation, de l’étalement urbain et des usages non agricoles en zone agricole, le MAPAQ n’est pas plus ferme dans la nécessité de renforcer la LPTAA et dans son intention de renforcer la protection de la zone agricole actuelle du Québec.

La LPTAA est un succès. Elle aura permis d’établir un bastion contre le développement et la spéculation foncière tous azimuts pendant plus de 45 ans. Nous devons nous réjouir du précieux legs que nous avons reçu, et l’honorer en le renforçant et non pas en le remettant en question ou en l’affaiblissant.

Telle qu’elle se traduit dans sa première phase, la consultation nationale sur le territoire et les activités agricoles manque de vision et d’intention claire en faveur de la protection du territoire et de tous ses potentiels et fonctions.

Le gouvernement a un devoir de protéger notre garde-manger et doit donc ajuster substantiellement le tir dans les autres phases de consultation et ressusciter le courage et la vision politique nécessaires pour assurer notre legs d’un territoire agricole intact aux générations futures.

Documents produits par l’UPA dans le cadre de la consultation

Documents produits par les fédérations régionales et les groupes affiliés de l’UPA