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Compétitivité du secteur horticole : les producteurs demandent aux gouvernements des gestes concrets

Publié le 20 novembre 2025 - Écrit par l'UPA

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L’Union des producteurs agricoles (UPA) ainsi que plusieurs organisations du secteur horticole (maraîchers, pommes de terre, serres, fraises et framboises, légumes de transformation, etc.) demandent aux gouvernements de poser des gestes concrets afin de soutenir la compétitivité des entreprises et réduire la lourdeur administrative.

« Les entreprises horticoles évoluent dans un environnement d’affaires fortement affecté par la concurrence, la lourdeur administrative et réglementaire, le climat et la hausse des coûts de production. Tous ces volets ont un impact direct sur notre autonomie alimentaire », a déclaré le président général de l’UPA, Martin Caron. 

« La mondialisation des marchés favorise les exportations, mais elle expose également nos entreprises à une compétition féroce sur nos propres marchés. Les gouvernements doivent corriger le déséquilibre entre les exigences réglementaires d’ici et celles qui ont cours à l’étranger », a complété la présidente de l’Association des producteurs maraîchers du Québec, Catherine Lefebvre.

La compétitivité des entreprises horticoles est au cœur de la pérennité du secteur et des ambitions alimentaires des citoyens. C’est pourquoi les gouvernements doivent être encore plus proactifs en matière d’allègements administratifs et réglementaires, ces derniers affichant relativement peu de résultats concrets.

À titre d’exemple, des changements sont requis afin de faciliter la conformité de certains produits, la réglementation en vigueur étant dispendieuse et difficilement applicable (eau de lavage, prélèvement en eau, plastiques agricoles, collecte sélective, etc.). La multiplication des formulaires et de la paperasse est aussi un obstacle important, malgré les échanges en cours avec les ministères concernés.

Les programmes de gestion des risques doivent aussi être actualisés, ces derniers n’étant pas suffisamment réactifs à l’accélération des changements climatiques et la multiplication des événements météorologiques extrêmes. Le soutien accordé en matière d’adaptation à ces nombreux bouleversements, en l’occurrence celui issu du Fonds d'électrification et de changements climatiques, doit quant à lui être revu à la hausse rapidement. Cette majoration est essentielle à la mise en place de mesures concrètes et efficientes.

Pour l’UPA et les organisations horticoles, l’importation d’aliments étrangers n’est pas à proscrire en toutes circonstances (variétés, saisonnalité, etc.). La sécurité alimentaire de la province et du pays commande toutefois une attention constante et rigoureuse à la protection de notre garde-manger. 

« Les Québécois doivent être vigilants en ce qui concerne la provenance des produits et nos gouvernements doivent, de leur côté, prioriser encore plus les aliments québécois dans leurs achats institutionnels. Il leur faut aussi travailler davantage à la réciprocité des normes dans les accords commerciaux, les exigences québécoises et canadiennes étant de beaucoup supérieures à celles de nos compétiteurs étrangers », a conclu le président des Producteurs de pommes de terre du Québec, Francis Desrochers.