La COVID-19 a changé beaucoup de choses. On ne se serre plus la main, on garde nos distances et on porte un masque s’il faut sortir de chez soi. Mais il y a une chose que la pandémie ne pourra jamais nous enlever, c’est le goût de se rassembler, de discuter et de faire valoir nos bons coups et nos préoccupations. Se voir, même à travers un écran, ça fait le plus grand bien.
Parfois, face à une difficulté, on a l’impression d’être seul au monde. Mais en parlant avec d’autres personnes, on s’aperçoit que d’autres vivent la même situation et que c’est un problème commun. On peut alors travailler ensemble pour régler la situation. C’est notre rôle à l’Union de régler les problèmes communs ou collectifs. Or, pour remplir notre mandat efficacement, nous devons connaître vos préoccupations.
Dans les prochaines semaines, l’Union des producteurs agricoles tiendra de nombreuses rencontres en région. En ces temps d’incertitude, je ne saurais trop insister sur l’importance de sortir de l’isolement et de participer le plus possible aux activités de l’Union. Encore plus qu’en temps normal. Ne serait-ce que pour entendre d’autres producteurs témoigner de leur réalité. Ne serait-ce que pour s’informer de ce qui se passe dans le monde agricole. Ne serait-ce que pour se changer les idées.
Chacun des cinq syndicats locaux de l’Abitibi-Témiscamingue tiendra son assemblée générale annuelle dans les prochaines semaines. Vous avez tous été conviés à y participer ou vous le serez dans les prochains jours. Certaines rencontres se feront de manière virtuelle, d’autres en présentiel avec plusieurs mesures sanitaires (à moins que la santé publique change les règles). Les syndicats locaux sont sans doute les structures les plus importantes au sein de l’UPA, car c’est ce niveau qui est le plus près des producteurs et productrices. Participer à l’assemblée de votre syndicat est une belle façon pour partager vos idées et d’orienter le travail de l’organisation.
Un producteur dans son tracteur à Mont-Brun peut avoir une idée qui se frayera un chemin jusqu’au conseil général de l’UPA. Mais encore faut-il que ce producteur fasse valoir ses préoccupations. Chaque idée émerge de la base, c’est-à-dire de vous, agriculteurs et agricultrices. La force de l’Union a toujours été d’être près de ses membres et ce n’est pas un virus qui changera cela. D’ailleurs, le président de l’UPA, Marcel Groleau, est bien conscient de l’importance des syndicats locaux. Il a l’intention de visiter, un par un, les conseils d’administrations locaux dans les prochains mois.
J’espère vous voir nombreux et nombreuses dans nos assemblées.
Pascal Rheault, président