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L’UPA appuie la décision de la CPTAQ quant à l’interdiction de spectacles au Domaine Pelchat Lemaître-Auger inc.

Publié le 10 juin 2025 - Écrit par l'UPA

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L’Union des producteurs agricoles (UPA) exprime de façon non équivoque qu’elle adhère aux arguments et conclusions de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) quant à l’interdiction de spectacles au Domaine Pelchat Lemaître-Auger inc.

« Nous appuyons depuis toujours les activités d’agrotourisme, mais dans la stricte mesure où elles sont complémentaires aux activités agricoles et servent à les mettre en valeur. La CPTAQ, dans sa décision rendue le 27 maiCe lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre, démontre clairement que cette complémentarité n’est pas au rendez-vous », a déclaré le président général de l’UPA, Martin Caron.

Rappelons que la zone agricole ne représente qu’environ 4 % du territoire québécois, mais que les agricultrices et les agriculteurs n’ont accès qu’à la moitié de cette superficie en raison de nombreux obstacles. Malgré cet accès limité, elle continue néanmoins d’être grugée par l’étalement urbain, l’activité de spéculateurs financiers et immobiliers, les projets industriels et la construction d’infrastructures, entre autres pour le transport.

Cela dit, l’agrotourisme est une activité tout à fait méritoire qu’il importe d’encourager, tout en se préoccupant des enjeux de cohabitation avec les activités agricoles avoisinantes (circulation, contraintes au développement des activités agricoles présentes ou futures, etc.). Le taux d’autorisation global des demandes, à la CPTAQ, est d’ailleurs de 75 %, comme l’a démontré la récente Consultation nationale sur le territoire et les activités agricoles. Cela témoigne de l’ouverture du milieu à ce volet, qui doit toutefois demeurer un prolongement des activités agricoles de l’entreprise concernée et mettre principalement en valeur sa production.

Rappelons par ailleurs que les différents types de zonage (résidentiel, commercial, industriel, agricole, mixte, etc.) sont essentiels à l’organisation ordonnée et réfléchie du territoire. Aller de l’avant avec des projets qui dénaturent de façon déraisonnable la vocation des superficies, surtout si cela est fait de façon unilatérale et en toute connaissance de cause, va à l’encontre de ce principe.

« Le projet de l’entreprise s’éloigne beaucoup trop de la pratique de l’agriculture et de sa valorisation. Notre garde-manger est là prioritairement pour nourrir les Québécoises et les Québécois », a conclu M. Caron.