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Mémoire - Consultation nationale sur le territoire et les activités agricoles - Fascicule 2

Publié le 16 novembre 2023 - Écrit par l'UPA

Catégorie :

  • Provincial
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  • Mémoires
  • Consultation nationale sur le territoire et les activités agricoles

Aujourd’hui, le Québec présente une faible superficie de terres en culture par habitant, seulement 0,24 ha par habitant, soit un ratio 15 fois inférieur à l’Alberta, 6 fois moindre que la moyenne canadienne, 5 fois moins qu’aux États-Unis et 2 fois moins qu’en France. Le territoire agricole québécois est toujours sous pression et la zone agricole est en perte continue de superficies, avec un déficit net (UNA, exclusions, inclusions) de plus de 57 513 hectares (ha) depuis 1998 en plus d’un déficit de potentiel d’exploitation de 60 823 ha de terres agricoles en friche. Le constat est clair : il faut éviter à tout prix de détourner des sols agricoles de leur vocation première.

Conjugué aux enjeux climatiques et économiques et aux pressions spéculatives et urbaines, ce déficit territorial met une pression immense sur les activités agricoles. La protection et le développement des activités agricoles doivent dès lors être impérativement renforcés de façon très claire par le gouvernement.


Le MAPAQ doit contribuer au renforcement des capacités et des opportunités pour le secteur agricole. À cet effet, il peut agir de plusieurs manières, comme un moteur et un leader, pour assurer l’exemplarité de l’État.

Les activités agricoles subissent une pression constante et grandissante. Le corpus législatif et réglementaire fragmenté et hétéroclite, tant du gouvernement que du milieu municipal, ont un effet négatif et des répercussions majeures sur les activités agricoles existantes et futures. De plus, plusieurs menaces doivent être contrées : reboisement des terres agricoles, enfrichement, morcellement de terres agricoles et multiplication d’UNA en zone agricole.

Rappelons la contribution socioéconomique majeure des entreprises agricoles dans toutes les régions du Québec.
Finalement, face aux diverses pressions énumérées et aux contextes géopolitique et climatique actuels, le MAPAQ doit remplir son rôle en réitérant l’autonomie alimentaire comme priorité nationale et en soumettant des propositions concrètes de renforcement de la protection des activités agricoles existantes et de leur développement futur.

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