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Changement de ministre du MAPAQ et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec : La Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec réagit

Publié le 10 septembre 2025 - Écrit par l'UPA

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  • Communiqués

Nicolet, le 10 septembre 2025 La Fédération de l'Union des producteurs agricoles (UPA) du Centre-du-Québec tient à féliciter M. Donald Martel, récemment nommé ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) ainsi que ministre responsable de la région du Centre-du-Québec. La Fédération régionale tient également à remercier M. André Lamontagne pour son engagement dans l’exercice de ses fonctions ministérielles.

« En tant que ministre responsable de la région, M. Lamontagne a toujours accordé une attention particulière aux enjeux agricoles du Centre-du-Québec. Il participait activement aux événements organisés par la Fédération régionale, rencontrait les producteurs sur le terrain, écoutait leurs préoccupations et maîtrisait parfaitement ses dossiers. Nous tenons à le remercier sincèrement pour son engagement envers le monde agricole », mentionne Mme Julie Bissonnette, présidente de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec.

Des dossiers prioritaires à poursuivre

Malgré les initiatives positives mises en place sous le mandat de M. André Lamontagne, plusieurs dossiers cruciaux pour le milieu agricole restent en suspens à l'heure de son départ. Il est essentiel que le nouveau ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) prenne rapidement en charge ces enjeux, en concertation avec les instances compétentes pour garantir la pérennité et le développement du milieu agricole. Parmi les priorités à traiter, on retrouve :

  • Rehaussement du budget agricole : Contrairement à plusieurs pays qui investissent plus de 1,5 % de leur budget en agriculture, le Québec et le Canada y consacrent moins de 1 %. Un rehaussement des budgets agricoles représentant plus de 1% du budget total de l'État offrirait une stabilité financière renforcée et un soutien à long terme pour le secteur agricole en crise, marqué actuellement par la baisse de la rentabilité, un endettement record et des charges en forte hausse.
  • Remboursement de la tarification carbone aux entreprises agricoles : Faute d’alternatives vertes comme les tracteurs électriques, les producteurs subissent de plein fouet les coûts liés à la tarification carbone. Les 187 millions de dollars sur cinq ans du PMO5 annoncés en juin dernier Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre sont nettement insuffisants, alors que le secteur agricole a contribué entre 400 et 500 M$ depuis 2015. Un remboursement équitable permettrait de réellement soutenir les producteurs et de maintenir un environnement d’affaires compétitif.
  • Protection du territoire et des activités agricoles : Bien que la Loi visant à assurer la pérennité du territoire agricole et sa vitalité Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre soit globalement intéressante, elle ne traite pas des usages non agricoles (UNA), responsables de la perte de 61 000 hectares de superficie cultivable au Québec de 1998 à 2022. Pour assurer l’avenir du secteur et faciliter l’établissement de la relève, un encadrement plus strict des UNA est essentiel.

Des enjeux agricoles régionaux à prioriser

En tant que ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. Martel devra aussi se concentrer sur des dossiers locaux clés. Député bien connu du territoire et déjà familier des enjeux agricoles régionaux, M. Martel pourra rapidement se mettre à l’œuvre sur plusieurs dossiers qui préoccupent les producteurs du Centre-du-Québec. Parmi ces priorités, la Fédération régionale insiste sur :

  • Faciliter l’accès au nettoyage des cours d’eau : De nombreux cours d’eau dans la région nécessitent un entretien urgent, car leur état actuel complique la culture des terres agricoles avoisinantes. Pourtant, les démarches pour obtenir les autorisations nécessaires sont souvent complexes, coûteuses et administrativement lourdes, ce qui freine les producteurs dans leurs efforts de nettoyage et d’entretien. Il est essentiel de simplifier ces procédures et d’alléger les coûts liés aux permis afin de permettre un accès plus rapide et plus facile au nettoyage des cours d’eau, contribuant ainsi à la protection des terres agricoles et à la prévention des risques liés aux inondations.
  • Renforcer l’aide aux producteurs agricoles touchés par les événements climatiques extrêmes : Les programmes d’aide déjà en place sont souvent déclenchés tardivement et excluent fréquemment des dépenses majeures pour les producteurs agricoles touchés. Il est donc crucial d’adapter ces programmes pour mieux répondre aux besoins réels des producteurs confrontés à des inondations, des sécheresses, des glissements de terrain ou des épisodes de grêle, en renforçant à la fois les mesures d’aide immédiate et de prévention.

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Source et informations :

Kimberly Houde, conseillère en communications et affaires publiques

Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec

Téléphone : 819 519-5838, poste 163

Cellulaire : 819 524-1404

Courriel : khoude@upa.qc.ca