Après s’être inquiété des différentes décisions de notre voisin américain, le milieu agricole est maintenant stressé la météo.
Les excès de pluie de la mi-mai ont causé bien des dommages dans les champs. Les précipitations incessantes retardent les semis. Tout ça fait monter la pression.
Lors de situations difficiles pour les cultures, il est important de déclarer le tout rapidement à la Financière agricole du Québec. Informez aussi votre Fédération de l’UPA-Estrie qui assure un suivi afin que les programmes s'adaptent le mieux possible à vos besoins qui évoluent.
Ces situations difficiles et les moyens d’adapter le travail ainsi que les infrastructures aux changements climatiques appellent l’engagement proactif des gouvernements.
Appuyer les bonnes pratiques agricoles est indispensable à l’autonomie alimentaire.
Abolir la taxe carbone ou l’améliorer?
Faut-il donc abolir la taxe carbone ou plutôt améliorer ses effets? Oui, le prix que nous payons nuit à la compétitivité à court terme de nos entreprises. Toutefois, ne pas nous adapter y nuira tout autant.
Notre défi est celui de convaincre les gouvernements de faire toujours mieux en investissant avec les producteurs au bénéfice des populations d’aujourd’hui et de demain. Ils doivent aussi appuyer sans relâche la recherche et valoriser le suivi agronomique.
Nous vivons dorénavant avec des changements climatiques. Notre devoir est de poursuivre ces avancées dans nos champs et nos bâtiments afin d’être mieux préparés.
La sagesse dicte de ne jamais reculer sous la pression à court terme.
Espérons le retour du beau temps. Bon été!
Michel Brien, producteur de lait et de foin de commerce à Racine
Président de la Fédération de l'UPA-Estrie