Environ 225 producteurs, partenaires, étudiants et professionnels œuvrant dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de la forêt privée ont participé à la première édition du Grand Colloque de la mise en marché collective, le 15 octobre à Drummondville.
Cet événement, organisé par l’Union des producteurs agricoles (UPA) et la Chaire d’analyse de la politique agricole et de la mise en marché collective de l’Université Laval, tombait à point. D’abord parce que la Loi sur la mise en marché des produits agricoles, alimentaires et de la pêche aura 70 ans en février prochain. Son impact est incontestable (environ 80 % des produits mis en marché), ce qui en fait l’un des trois « piliers » législatifs du secteur (avec la Loi sur les producteurs agricoles et la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles).
Ensuite, parce que le contexte géopolitique occasionne plusieurs défis pour la mise en marché collective, incluant la gestion de l’offre. D’où l’importance d’en actualiser notre compréhension et de réfléchir ensemble à sa pertinence et à son évolution, comme l’a mentionné Annie Royer, professeure titulaire de la Chaire.
Les thèmes abordés tout au long de la journée, qu’il s’agisse de la régulation des marchés agricoles, de la place singulière de l’agriculture dans les accords internationaux ou de la diversité des outils de mise en marché collective, ont donné lieu à des témoignages éclairants.
Parmi les principaux messages à retenir, mentionnons que la régulation des marchés agricoles est présente depuis plusieurs années en Europe et aux États-Unis (le Québec n’est pas unique à cet égard). Ajoutons qu’il importe de transmettre à la nouvelle génération les connaissances acquises ces dernières décennies et que les offices sont les gardiens de cette mémoire collective. Soulignons aussi que nos systèmes de mise en marché collective font partie d’un projet de société et profitent non seulement à l’industrie agroalimentaire, mais également à toute la société.
Tous mes remerciements à Richard Ouellet, professeur titulaire de la Chaire sur les nouveaux enjeux de la mondialisation économique de l’Université Laval, à Judith Lupien, régisseuse et présidente de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec, et à Frédéric Courleux, agroéconomiste et conseiller en politiques agricoles au Parlement européen, pour leur participation à titre de conférenciers.
Mes remerciements aussi à Pascal Forest, président des Producteurs de légumes de transformation du Québec, à Vincent Miville, directeur général de la Fédération des producteurs forestiers du Québec, à Geneviève Rainville, directrice générale des Producteurs de lait du Québec, à Sylvain Lapierre, président de la Fédération des producteurs d’œufs du Québec, à Jasmine Sauvé, directrice générale de l’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec, à Luc Goulet, président des Producteurs et productrices acéricoles du Québec, et à Louis-Philippe Roy, président des Éleveurs de porcs du Québec, qui ont permis des échanges enrichissants en tant que panélistes.
Un gros merci, finalement, aux partenaires de l’événement, c’est-à-dire Les Producteurs de lait du Québec, la Fédération des producteurs d’œufs du Québec, les Producteurs et productrices acéricoles du Québec et Les Éleveurs de porcs du Québec. Je suis extrêmement fier de constater que l’approche collective continue d’inspirer nos actions et d’orienter notre avenir.