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Alphonse Desjardins a fondé la première caisse populaire en 1900. C’était le début d’une période où Québécoises et Québécois ont pu commencer à s’occuper de « leurs affaires », du moins… avec l’approbation du curé. En quelques années, des centaines de coopératives de toutes sortes (achat, vente, fabrication et transformation) ont vu le jour et une loi les encadrant a été adoptée par le gouvernement. Les gens ont réalisé que c’était en s’unissant qu’on pouvait trouver des solutions aux problèmes vécus. Et en agriculture, ces problèmes étaient nombreux, car il était difficile d’accéder aux marchés pour vendre les productions.

Parce que les groupes, associations et syndicats agricoles qui existaient dans le reste du pays ne semblaient pas intéressés par ce qui se passait au Québec, deux agronomes, Joseph‑Noé Ponton et Firmin Létourneau, ont invité quelques agriculteurs à une rencontre à Québec pour en discuter et tenter de trouver une solution. Les 1er et 2 octobre 1924, ils étaient près de 2 500 agriculteurs venus de toutes les régions; beaucoup plus que les organisateurs ne l’avaient espéré. En fait, à la dernière minute, il a fallu trouver un endroit assez vaste pour accueillir cette foule et c’est au Manège militaire Voltigeurs de Québec qu’ils se sont rassemblés. Deux jours de discussions prolifiques qui ont mené à la création, le 2 octobre, de l’Union catholique des cultivateurs. Une semaine plus tard, des cercles locaux commençaient à s’organiser pour recruter des membres.

Depuis 1924, l’Union catholique des cultivateurs, devenue l’Union des producteurs agricoles en 1972, a été un acteur de premier plan pour soutenir et défendre le développement de notre agriculture quelle qu’elle soit et où qu’elle soit. L’Union a développé des outils novateurs pour permettre à tous les agriculteurs de tirer un revenu adéquat qui soit représentatif du marché et en tenant compte de ce qui se fait ailleurs.

L’Union a revendiqué des services (l’électrification rurale, par exemple), des lois, des règlements et changements législatifs, des outils de gestion comme l’assurance récolte et la stabilisation des marchés notamment. Elle a toujours agi par et pour ses membres, dans une structure entièrement démocratique, donnant la chance à tous de pouvoir prendre la parole. En 2023, l’UPA c’est 88 syndicats locaux, 144 groupes spécialisés (régionaux et provinciaux), 12 fédérations régionales, le tout rassemblé dans une grande confédération.

En 100 ans, l’organisation de notre agriculture québécoise est même devenue une véritable référence tant au Canada que dans plusieurs pays. L’UPA va même à la rencontre de ses frères et sœurs de terre avec de concert avec UPA Développement international Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. Aujourd’hui, on peut fièrement affirmer que toutes les demandes, les revendications, les luttes, les batailles et les autres actions menées par l’UPA ont fait avancer l’agriculture au Québec, mais aussi le Québec dans son ensemble.

Quelques exemples

Si l’UPA n’avait pas revendiqué avec autant de ferveur la protection des terres agricoles, la spéculation immobilière les aurait sans aucun doute sacrifiées davantage. Alors, que serait-il arrivé de notre relève agricole, des petites productions émergentes, des projets d’agriculture périurbaine? En outre, sans le rejet des propositions sur le libre-échange, on peut se demander si l’on aurait encore des fermes laitières au Québec. Et les exemples sont nombreux. C’est ça le pouvoir d’un groupe comme celui de l’UPA.

Un siècle d’histoire

Le 100e anniversaire de l’UPA est une occasion unique pour découvrir les grands moments de l’histoire de l’agriculture qui ont influencé celle du Québec. Les premiers mouvements d’agriculteurs commencent en 1789, mais c’est en octobre 1924 que près de 2 500 cultivateurs partent des quatre coins de la province pour se réunir à Québec et fonder l’Union catholique des cultivateurs (UCC). Notre ligne du temps vous en apprendra davantage!

Parcourir la ligne du temps Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre

Crise en agriculture : placez nous au cœur de la solution!

L’urgence d’agir est sans équivoque. Les enjeux à l’origine de cette grande mobilisation, qu’ils soient économiques, environnementaux, territoriaux ou climatiques, ont un impact direct sur la capacité des productrices et producteurs de nourrir leurs concitoyennes et concitoyens.

Consulter le dossier

Nos présidents généraux

  • Laurent Barré Président général

    (1924-1926)

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  • Aldéric Lalonde Président général

    (1926-1932)

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  • Albert Rioux Président général

    (1932-1936)

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  • Abel Marion Président général

    (1936-1954)

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  • Jean-Baptiste Lemoine Président général

    (1954-1962)

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  • Lionel Sorel Président général

    (1962-1969)

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  • Albert Allain Président général

    (1969-1973)

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  • Paul Couture Président général

    (1973-1979)

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  • Pierre Gaudet Président général

    (1979-1981)

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  • Jacques Proulx Président général

    (1981-1993)

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  • Laurent Pellerin Président général

    (1993-2007)

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  • Christian Lacasse Président général

    (2007-2011)

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  • Marcel Groleau Président général

    (2011-2021)

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  • Martin Caron Président général

    (2021-...)

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