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Parmi les pays de l’OCDE, le Canada est celui qui a le plus diminué son soutien à l’agriculture ces dernières années. À l’heure actuelle, les transferts budgétaires reçus par les producteurs américains, en pourcentage de la valeur totale de la production agricole, sont plus de deux fois supérieurs (8 %) à ceux reçus par les producteurs canadiens (4 %). Nos entreprises agricoles sont donc nettement désavantagées sur le plan international. Pour atteindre ce 8 %, un investissement additionnel de 2,6 G$ par année est requis.

Nos préoccupations

Nous assistons aussi à une diminution marquée du taux de participation des producteurs au programme Agri-stabilité. Ces derniers doivent actuellement afficher des pertes de plus de 30 % avant d’être admissibles. Cette condition fait en sorte que le programme n’est plus accessible lorsque la situation le requiert.

Finalement, les fermes canadiennes sont de plus en plus confrontées à de nouveaux types de risques qui peuvent affecter considérablement leur situation financière (biosécurité des élevages, conflits commerciaux, aléas climatiques, crise sanitaire, etc.). Les programmes de GRE actuels captent difficilement ces nouveaux enjeux.

Ces programmes affichent une complémentarité permettant aux producteurs de gérer adéquatement les risques inhérents au secteur agricole. Des bonifications à l’ensemble des programmes de GRE sont toutefois nécessaires.

Nos demandes

  • Augmenter les budgets consacrés au secteur agricole.
    • Cette hausse doit être proportionnelle à la croissance des recettes monétaires agricoles afin de reconnaître l’importance stratégique de l’industrie et d’assurer la compétitivité de nos entreprises face à leurs compétiteurs internationaux.
  • Maintenir l’ensemble des programmes de GRE actuels et les bonifier dès cette année pour qu’ils soient mieux adaptés aux risques émergents.
  • Réduire les coûts d’adhésion aux programmes durant les cinq premières années pour la relève.

Communiqué