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L’adoption de pratiques agricoles durables, la réduction des gaz à effet de serre et l’adaptation des fermes aux changements climatiques sont des préoccupations réelles et grandissantes partout sur la planète. Les efforts consentis par les producteurs agricoles canadiens ces dernières décennies sont toutefois plombés par des investissements publics qui vacillent ou diminuent, que ce soit en matière de recherche et d’innovation, d’adaptation des entreprises ou de développement de la production biologique.

Le soutien gouvernemental canadien en agroenvironnement est en effet moins élevé que celui de nos principaux compétiteurs internationaux. Soulignons à cet égard que 25 % du soutien aux agriculteurs américains prend la forme d’une aide directe aux initiatives agroenvironnementales (environ 30 % en Europe). Pourtant, les attentes sociétales sont de plus en plus élevées à cet égard. Le gouvernement canadien doit en faire plus, d’autant plus que la plupart des pratiques agricoles bénéfiques pour l’environnement et la société entraînent des coûts et des risques supplémentaires pour nos entreprises agricoles.

Recherche, innovation et adaptation

Nos préoccupations

Les agriculteurs sont depuis toujours des acteurs de changement en matière d’agroenvironnement. Le sous-financement et l’instabilité des sommes allouées à la recherche agronomique freinent toutefois leurs élans. Nos producteurs ont besoin d’une aide soutenue et constante, de bons programmes d’adaptation et d’une rétribution pour les nombreux biens et services environnementaux qu’ils fournissent à l’ensemble de la société. C’est pourquoi l’UPA propose la mise en place d’un nouveau programme (Agri-vert) visant à rémunérer les producteurs qui respecteront les exigences environnementales ou qui adopteront des pratiques inhérentes à l’agriculture durable.

La rétribution se ferait selon les paramètres suivants :

  • des paiements directs annuels, sans contrepartie des producteurs, versés à ceux qui pourront démontrer qu’ils satisfont aux exigences environnementales du programme;
    • ces exigences pourraient être établies par les provinces, à partir d’un cadre fédéral, afin de répondre de manière plus spécifique aux réalités agricoles des différentes régions du pays;
    • un processus de validation du respect des exigences serait mis en place.
  • un budget total équivalant à 2 % des ventes nettes ajustées (VNA) des entreprises agricoles (y compris les VNA pour les produits sous gestion de l’offre). Ces paiements sont comparables aux sommes versées, en moyenne, par les programmes de conservation américains (1 % des recettes financières brutes totales) et largement inférieurs à ce que reçoivent les producteurs européens (plus de 3 % de la valeur de la production agricole européenne).
Nos demandes
  • Reconnaître pleinement les efforts des entreprises agricoles en matière de protection de l’environnement par un soutien au développement de programmes de certification conformes aux attentes des marchés.
  • Mettre en place un nouveau programme (Agri-vert) qui rétribuerait les biens et services écologiques fournis par les producteurs agricoles.
  • Offrir un programme de soutien consacré à la résilience des entreprises agricoles face aux changements climatiques et à leur adaptation aux attentes sociétales.
  • Appuyer davantage la recherche et l’innovation agronomiques ainsi que les initiatives stratégiques en agroenvironnement.
  • Faciliter l’accès des petites exploitations agricoles aux allégements fiscaux et au soutien à l’innovation.

Production biologique

Nos préoccupations

Le Canada est le 5e marché biologique en importance dans le monde. L’augmentation constante de la production n’arrive toutefois pas à combler la demande, tant sur le marché national qu’international.

Un rapport d’analyse sur le soutien gouvernemental au développement de la production biologique ici et ailleurs dans le monde note qu’un des programmes phares du gouvernement américain appuie le maintien des superficies en production biologique par la prise en charge d’une partie des coûts de certification. Le rapport fait aussi état d’une tendance européenne au soutien direct par un paiement à l’hectare récurrent. En plus d’augmenter le nombre d’entreprises certifiées, de telles mesures assureraient une plus grande compétitivité de nos entreprises en production biologique.

Nos demandes
  • Assurer un financement permanent pour la révision et le maintien des normes biologiques du Canada, ainsi que pour les travaux du Comité d’interprétation des normes biologiques.
  • Imposer aux produits biologiques importés les mêmes exigences que celles demandées aux entreprises canadiennes.
  • Offrir un programme de partage des coûts de la certification biologique.
  • Offrir un soutien direct et récurrent pour assurer le maintien des pratiques associées à la production biologique.
  • Accroître le soutien à la recherche et au transfert technologique en production biologique.

Communiqué