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L'agriculture doit être priorisée par Ottawa

Publié le 23 septembre 2021 - Écrit par l'UPA

Catégorie :

  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Textes d’opinion

Pendant la campagne électorale qui vient de se terminer, il a été trop peu question d’agriculture.

La fédération régionale a bien alerté les candidats régionaux sur ses principaux enjeux. La Fédération de la relève agricole du Québec a tenu un débat diffusé en ligne avec des représentants de chaque parti et le conseil général a reçu plusieurs chefs, et dans toutes les plateformes des partis, il y avait des engagements en agriculture.

Mais, en général, il n’en a presque pas été question lors des débats des chefs et il n’y a pas eu de grandes annonces des principaux partis en lien avec le monde agricole.

Point tournant

C’est dommage, car nous sommes à un point tournant et les prochaines années seront cruciales en agriculture. L’implication du gouvernement fédéral sera essentielle pour que le monde agricole puisse survivre, se développer et remplir le besoin de base qu’est de nourrir la population.

Nous demandons notamment un meilleur soutien dans les programmes de gestion de risques. La sécurité du revenu en agriculture est sans doute le sujet le plus crucial pour attirer et maintenir la relève. Nous l’avons constaté avec le gel printanier. Il faut clairement un meilleur support aux producteurs et productrices dans un contexte où il faut s’adapter aux changements climatiques.

Les défis sont nombreux en agriculture. Que l’on pense aux événements climatiques extrêmes, aux ententes de libre-échange qui grugent des parts de marché ou à tout le mouvement d’autonomie alimentaire qui devra être supporté à brève échéance.

Bravo aux élus

Les électeurs ont fait leur choix et nous entendons travailler avec les députés Sébastien Lemire et Sylvie Bérubé qui ont été réélus en Abitibi-Témiscamingue.

Il y a des dossiers gérés par le gouvernement fédéral qui affectent beaucoup les producteurs régionaux. Je pense notamment à la nouvelle règlementation qui limite à 12 heures, plutôt que 18 heures, les intervalles sans alimentation, abreuvement et eau pour les veaux laitiers et les animaux fragilisés. Ce règlement est inapplicable pour une région comme la nôtre en raison des distances de transport. Nous demandons notamment d’attendre la fin des études d’impact actuellement menées avant de prendre une décision.

Nous travaillerons également avec les députés en place afin que les producteurs de la région aient finalement accès à de l’abattage multi-espèces en région, pour la vente dans différents marchés.

Nous souhaitons aussi qu’il y ait plus de recherche en Abitibi-Témiscamingue sur la captation de carbone dans les milieux agricoles. Il est temps de reconnaître les sacrifices que nos ancêtres ont dû réaliser pour défricher la région. Nous demandons aux nouveaux députés de s’engager à offrir les mêmes subventions à un producteur qui veut remettre des terres en friche en production agricole qu’à celui qui veut les reboiser.

Au plaisir!