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Le président change, mais les défis restent les mêmes

Publié le 10 avril 2018 - Écrit par l'UPA

Catégorie :

  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Textes d’opinion

Le 5 mars dernier, j’ai débuté mon mandat à titre de président de la fédération régionale, après ma nomination par le conseil d’administration. J’ai démontré un intérêt à relever ce grand défi et c’est avec détermination que je vous représenterai.

Selon moi, la priorité demeure l’amélioration des revenus agricoles. L’accès à des programmes de soutien de l’État, stables et adaptés aux réalités régionales, est une condition essentielle pour maintenir les fermes actuelles et pour aider la relève agricole. La baisse du nombre de fermes est un enjeu majeur pour notre région. Je souhaite travailler à trouver de nouvelles alternatives pour développer des fermes d’habitation du territoire et soutenir celles en place.

Je suis quelqu’un qui valorise beaucoup le travail d’équipe. Je veux collaborer de près avec vous, les producteurs et productrices agricoles, avec les membres du conseil d’administration, ainsi qu’avec les employés de la Fédération. Je puiserai ma vision à travers la vision des membres. Les mandats de l’organisation viennent des producteurs agricoles. C’est d’abord avec les mandats que vous nous donnez que je travaillerai.

Je connais bien le secteur agricole et je connais bien le milieu municipal, je le vois comme un atout pour rapprocher les deux. Les plans de développement de la zone agricole (PDZA) qui sont mis en place par les MRC sont un bel outil pour développer des projets communs. Je souhaite travailler de façon encore plus régulière avec les MRC du territoire pour relever certains défis ensemble. Je souhaite également travailler avec les autres intervenants du secteur agricole, dans une approche positive et constructive.

Je continuerai de défendre les réalités agricoles de l’Abitibi-Témiscamingue auprès des instances provinciales de l’UPA et des instances politiques. À ce sujet, nous avons pris connaissance du contenu du budget 2018-2019, dévoilé le 27 mars, par le ministre des Finances. Différentes mesures et annonces sont intéressantes pour le développement du secteur. Il manque cependant un élément essentiel, soit notre demande de longue date, de bonifier le soutien des fermes des régions périphériques (bonification de la contribution du gouvernement de 3 % des VNA dans Agri-Québec). Nous détenons un large consensus régional et provincial sur l’importance de mettre en place des programmes de sécurité du revenu, adaptés aux réalités des régions.

Pour notre région, le programme complémentaire demandé représente une somme de 2 M$ annuellement et La Financière agricole dispose des sommes suffisantes, à même ces budgets, pour l’appliquer. Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Laurent Lessard, reconnaît que le Québec est pluriel et que les programmes doivent être adaptés aux territoires. Il est donc impératif que le ministre et le gouvernement du Québec envoient rapidement un message clair à La Financière agricole du Québec pour qu’elle actualise les programmes de gestion des risques et qu’elle permette aux producteurs et productrices de pleinement profiter des investissements annoncés au budget.

Pascal Rheault, président