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James Thompson : le paysan solidaire

Les visages de la relève syndicale

James Thompson

Implication
Membre du conseil d’administration du Syndicat local de Papineau depuis 2017 et vice-président depuis le printemps 2019
Membre du Comité régional en santé psychologique de la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides
Siège au Comité consultatif agricole de Papineau
Membre du Comité de finance de Réseau des fermiers de famille

James Thompson, un maraîcher bio en Outaouais, est membre du conseil d’administration du Syndicat de l’UPA de Papineau depuis 2017 et siège à titre de vice-président depuis 2019. « Dans le communautaire, j’ai vite compris que si tu ne le fais pas, personne ne le fera. L’UPA a aussi cette vision proactive. On est là pour défendre nos intérêts, quitte à montrer les dents s’il le faut », estime cet ex-activiste et bénévole aguerri. Parmi les dossiers qu’il suit de près, celui de la relève arrive en tête de liste. « On doit faire mieux pour la relève non apparentée! Il faut donner de meilleurs outils à ceux qui ne peuvent compter sur l’héritage de leurs parents », a indiqué M. Thompson.

La santé mentale des agriculteurs est un autre dossier qui le préoccupe. Son syndicat a d’ailleurs amorcé des démarches visant à doter la région d’un travailleur de rang. « En tant qu’agriculteurs, on fait un travail essentiel, mais aussi très exigeant. Tout le monde a des hauts et des bas. Moi aussi, je me suis déjà mis à pleurer, à vouloir tout lâcher. Quand ça ne vas plus, les services d’aide sont souvent trop loin. Une ferme perdue à cause d’un suicide, c’est une catastrophe humaine et ça a un impact dans nos communautés », avance M. Thompson. Il salue l’ouverture des instances à cet égard : « On n’a pas besoin de beaucoup d’arguments pour défendre notre projet. »

James Thompson a aussi à cœur l’accompagnement des producteurs dans le virage vert et croit qu’il faut investir davantage dans les technologies alternatives. Il mise sur l’UPA pour défendre les intérêts des agriculteurs auprès des instances politiques, et avec celles-ci. « On peut être très combatif sur certains enjeux, mais je pense que les politiciens et politiciennes d’aujourd’hui sont ouverts à travailler de façon collaborative pour faire cheminer plusieurs dossiers! »

Les visages de la relève syndicale

Pour nourrir et faire grandir notre organisation, il est essentiel que des gens s’y impliquent et participent aux décisions. S'ils le font au bénéfice de la collectivité, ils y trouvent aussi leur compte.

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