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Une réforme réclamée depuis longtemps

Au cours des dernières années, l’UPA a reçu plusieurs demandes de la part des productrices et des producteurs pour que le régime de cotisation soit plus équitable pour l’ensemble des entreprises agricoles.

L’objectif est d’apporter des modifications au régime actuel, afin que les cotisations soient basées sur les revenus agricoles bruts des entreprises, et qu’un meilleur équilibre soit atteint entre les productions qui versent des contributions à l’UPA dans le cadre d’un plan conjoint et celles qui n’en versent pas. 

Grâce à un changement législatif Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre adopté en novembre 2023, il est désormais possible pour l’UPA de procéder à ces ajustements afin qu’ils s’appliquent à tous les producteurs agricoles du Québec dès janvier 2027. La réforme proposée est le résultat de consultations et d’un processus démocratique effectué auprès des producteurs. 

En savoir plus sur le régime de cotisation actuel Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre

Nouveau régime de cotisation

Dans un souci d’équité, le régime proposé et adopté par le congrès général du 3 décembre 2025 comprend deux modifications importantes par rapport au régime actuel, qui entreront en vigueur à compter du 1er janvier 2027, sous réserve de l’approbation de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec : 

1. Cotisation de base par palier

La cotisation de base simple ou double, en fonction du statut juridique de l’entreprise agricole, sera abolie. Le nouveau montant de la cotisation de base sera déterminé en fonction du palier de revenus agricoles bruts de chaque producteur agricole à compter de 2027.

Scénario envisagé
PalierRevenu agricole brutCotisation de base
10 $ à 99 999 $450 $
2100 000 $ et plus980 $

2. Majoration de la cotisation 

Une majoration de la cotisation (communément appelée cotisation complémentaire) sera ajoutée dans certains cas, afin d’assurer un financement plus équitable entre les productions qui versent des contributions à l’UPA dans le cadre d’un plan conjoint, et celles qui n’en versent pas. 

Seules les entreprises dont au moins 25 % des revenus agricoles bruts proviennent de produits non assujettis à une contribution (PNAC) à l’UPA (souvent hors plan conjoint) devront acquitter cette somme. 

Scénario envisagé
PalierRevenu agricole brut provenant de PNACMajoration de la cotisation (« cotisation complémentaire »)
10 à 99 999 $50 $
2100 000 $ à 249 999 $175 $
3250 000 $ à 499 999 $375 $
4500 000 $ à 999 999 $750 $
51 M$ à 1 999 999 $1 500 $
62 M$ et plus2 500 $

Les productions sous plan conjoint contribuent déjà à cette portion du financement de l’UPA Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre par le biais de la contribution prélevée par leurs fédérations spécialisées et syndicats spécialisés, dont voici la liste exhaustive :

  1. Les Producteurs de lait du Québec
  2. Fédération des producteurs forestiers du Québec
  3. Fédération des producteurs d'œufs du Québec
  4. Éleveurs de volailles du Québec
  5. Les Producteurs de pommes du Québec
  6. Les Producteurs de pommes de terre du Québec
  7. Producteurs de légumes de transformation du Québec
  8. Les Éleveurs de porcs du Québec
  9. Producteurs de grains du Québec
  10. Les Éleveurs d’ovins du Québec
  11. Les producteurs de bleuets sauvages du Québec
  12. Les Producteurs de bovins
  13. Producteurs et productrices acéricoles du Québec
  14. Les Producteurs d'œufs d'incubation du Québec
  15. Syndicat des producteurs de lapins du Québec
  16. Producteurs de lait de chèvre du Québec 

Revenu agricole brut

La définition du revenu agricole brut a été établie en se basant principalement sur les définitions de producteur et de produit agricole prévus à la Loi sur les producteurs agricoles.

Le revenu agricole brut est celui qui est tiré de la mise en marché d’un produit agricole (à l’exception des produits ligneux). Celui-ci inclut également tout revenu tiré de l’élevage par le producteur, ainsi que tout revenu de remplacement, complémentaire ou additionnel lié à un produit agricole spécifique.

INCLUS
dans le revenu agricole brut
EXCLUS
du revenu agricole brut
  • Revenu d’élevage à forfait (porc et veau principalement)
  • Assurances revenu (ASRA, assurance récolte, Agri-stabilité, Agri-Québec Plus, Agri-investissement et Agri-Québec, Agri-relance, etc.)
  • Programmes de remplacement de revenu pour cause de maladie
  • Revenu d’eau d’érable et de sirop d’érable
  • Ventes au kiosque
  • Revenu de la vente de produits de la ferme transformés
  • Pension d’animaux (chevaux, chiens, chats, etc.)
  • Revenu de la vente de bois d’une exploitation forestière (excluant arbres de Noël, pépinières, etc.)
  • Produits achetés pour la revente
  • Travail à forfait, incluant déneigement
  • Revenu locatif d’une terre ou d’un bâtiment agricole
  • Revenu tiré de l’agrotourisme

Déclaration annuelle

Pour déterminer le montant de la nouvelle cotisation de 2027, il sera obligatoire pour tous les producteurs de remplir une déclaration annuelle, confirmant le palier de cotisation associé à leurs revenus agricoles bruts. Si tout va comme prévu, une déclaration devra être remplie entre les mois de mars et de juin 2026 pour l’année financière ayant pris fin en 2025, en prévision de l’entrée en vigueur du nouveau régime en 2027. 

Tous les producteurs agricoles recevront les informations nécessaires pour remplir leur déclaration au cours de l’hiver 2026. Celle-ci sera simple et facile à compléter. 

Prochaines étapes (2026 et 2027)

  • Janvier 2026 : transmission à la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) du projet de règlement rendant la déclaration du palier de cotisation obligatoire, pour approbation;
  • Février 2026 : réception et paiement par les producteurs agricoles de l’avis de cotisation tel qu’on le connaît pour l’année 2026 (simple : 476 $, ou double : 952 $);
  • Mars à juin 2026 : déclaration du palier de cotisation obligatoire pour tous les producteurs en prévision de la cotisation de 2027;
  • Février 2027 : réception et paiement par les producteurs agricoles de l’avis de cotisation pour l’année 2027, en fonction de la déclaration de paliers de cotisation transmise en 2026.

Vous avez des questions sur le changement de régime?

Vous trouverez les réponses ici.

Pour toute question supplémentaire, communiquez avec votre syndicat local, écrivez-nous à cotisations@upa.qc.ca ou appelez le service des cotisations au 1 855 534-7120.

Pourquoi change-t-on maintenant le régime de cotisation de l’UPA?

Depuis 1990, la cotisation est modulée selon la forme juridique des entreprises agricoles (entreprise individuelle, société, fiducie, personnes morales, etc.). Les paramètres qui déterminent le montant de la cotisation à payer par les producteurs sont désuets et ne tiennent plus compte de la réalité agricole d’aujourd’hui.

Au cours des 10 dernières années, l’UPA a reçu plusieurs demandes de la part des productrices et des producteurs pour :

  • Une diminution de la cotisation pour les petites entreprises, dont le coût peut être élevé par rapport à leur revenu, notamment les producteurs regroupés;
  • Un financement plus équitable en instaurant un mécanisme permettant une majoration de la cotisation pour les producteurs sans plan conjoint.

En réponse à ces demandes, de nombreuses démarches de consultation ont été faites en amont pour évaluer la volonté des producteurs d’apporter des changements au régime. L’adoption du projet de loi 28 en novembre 2023, modifiant la Loi sur les producteurs agricoles, permet désormais à l’UPA de fixer de nouveaux paramètres pour déterminer le montant des cotisations.

Au terme d’un processus de consultation rigoureux ayant eu lieu auprès des membres en 2025, une résolution a été adoptée au congrès général de décembre afin de mettre en place les premiers jalons d’un nouveau régime de cotisation plus équitable.

Augmentez-vous le budget de l’UPA avec le nouveau régime de cotisations?

Le nouveau régime de cotisation n’a pas pour objectif d’accroître les revenus de l’organisation ou d’augmenter le budget. Il vise à répondre aux besoins de financement déjà prévus. Dans le nouveau régime proposé, ce sont les montants payés par chaque entreprise agricole qui changent pour assurer une plus grande équité.

Est-ce que le financement provenant des contributions prélevées dans le cadre des plans conjoints va demeurer?

Oui, le Règlement sur les contributions des fédérations et des syndicats spécialisés à l’Union des producteurs agricoles va demeurer. Celui-ci permet déjà une forme d’équité entre les producteurs, puisque les contributions payables à l’UPA par les fédérations et les syndicats spécialisés qui administrent un plan conjoint tiennent compte du volume des produits agricoles mis en marché par ces derniers. 

Avec l’adoption d’un nouveau régime de cotisation, dois-je payer la facture (avis de cotisation) qui me sera acheminée en février pour l’année 2026?

Oui. Si tout va comme prévu, le nouveau régime de cotisation sera mis en place seulement à partir du 1er janvier 2027. Il est donc nécessaire pour tous les producteurs d’acquitter la facture qu’ils recevront en février 2026 pour la cotisation de l’année en cours. 

Toutefois, dès le mois de mars 2026, sous réserve de l’approbation de la RMAAQ, tous les producteurs agricoles du Québec seront tenus de remplir une déclaration de palier de cotisation de l’année financière s’étant terminée en 2025, afin que l’UPA puisse déterminer le montant de la cotisation qu’ils devront payer en 2027.

Suis-je obligé de faire une déclaration de palier de cotisation pour payer ma cotisation de 2027?

Tous les producteurs agricoles du Québec auront l’obligation de remplir une déclaration annuelle en 2026 pour que l’UPA puisse déterminer le montant de leur cotisation de l’année suivante.

Comment puis-je faire ma déclaration en prévision de la cotisation de 2027?

Il sera possible de remplir votre déclaration de palier de cotisation en ligne sur un site Web sécurisé, ou en version papier à être transmise par la poste. Il sera également possible de communiquer avec le Service des cotisations pour obtenir du soutien. 

Toutes les informations sur le sujet seront disponibles sous peu sur notre site Web, et vous seront transmises par la poste et par courriel dans les premiers mois de 2026.

Pourquoi n’y a-t-il pas davantage de paliers?

Plus le nombre de paliers augmente, plus la gestion devient complexe, ce qui pourrait avoir un impact sur l’intégrité du système et la stabilité financière de l’UPA. De plus, il y a un souhait de limiter l’impact du changement pour la majorité des entreprises agricoles, en réduisant les écarts entre le coût actuel et futur de la cotisation. Le nombre de paliers pourrait évoluer dans l’avenir.

Comment les montants de la nouvelle cotisation à l’Union ont-ils été déterminés?

Depuis 2021, de nombreuses consultations ont été menées auprès des administrateurs et des producteurs afin de recueillir leur avis sur des propositions de modification du régime de cotisation.

  • Différents scénarios ont été envisagés pour fixer les paliers de cotisation en tenant compte du portrait des entreprises agricoles et du respect du budget établi au plan de financement de l’Union.
  • Parallèlement à ces consultations, le plan de financement 2025-2029 a été adopté en 2024. On retrouve dans ce plan le budget de l’organisation pour cinq ans et les sommes qui doivent être recueillies par le biais des cotisations et des contributions.

Le 3 septembre 2025, le conseil général de l’UPA a adopté une résolution visant à consulter les productrices et des producteurs au sujet d’un nouveau régime de cotisation. Ce régime prévoit deux paliers pour la cotisation de base et six paliers pour la majoration de la cotisation liée aux revenus provenant de produits non assujettis au paiement d’une contribution (PNAC).

Quelle est la différence entre une cotisation et une contribution?

Cotisation

La cotisation désigne un montant fixe versé annuellement à l’UPA par toutes les productrices et tous les producteurs agricoles. Selon leur statut, certaines entreprises agricoles versent une cotisation double. C'est le cas lorsque plusieurs producteurs sont regroupés au sein d'une même société, par exemple.

Contribution

Les fédérations et les groupes spécialisés administrant un plan conjoint de mise en marché prélèvent annuellement un montant auprès des productrices et producteurs agricoles de leur spécialité, selon le volume de production de chacun. Une portion de ce montant prélevé sert au financement du plan conjoint et varie en fonction des services collectifs rendus dans chaque plan. La contribution désigne l'autre portion du montant prélevé. Il s’agit d'une somme versée à l’UPA directement par les fédérations et les groupes spécialisés. Dans les secteurs qui ne sont pas sous plan conjoint, les productrices et producteurs ne paient pas de contribution.

Qu’est-ce qu’un plan conjoint?

Depuis 1956, la Loi sur la mise en marché des produits agricoles, alimentaires et de la pêche permet aux productrices et producteurs de se regrouper pour organiser collectivement les conditions de production et de mise en marché de leurs produits (mise en marché collective). 

Un plan conjoint est l’un des modèles de mise en marché collective dans lequel les productrices et producteurs d’un même secteur de production partagent les frais pour se doter d’outils leur permettant de réaliser leurs actions collectivement. Par exemple, ils définissent des normes de qualité, ils s'assurent de conditions optimales de production, ils mènent des recherches et des programmes d'innovation communs, ils déploient des campagnes de promotions de leurs produits et ils garantissent l'approvisionnement aux acheteurs.

Dans quelle mesure les montants des cotisations évolueront-ils dans les prochaines années? Est-ce qu’un plan de contingence des dépenses de l’Union sera prévu?

Le budget du plan de financement 2030-2034 sera défini selon les recommandations du comité de financement à moyen et long terme et à la suite de vastes consultations.

Qu’est-ce qui est inclus dans le revenu agricole brut?

La définition que nous proposons est la suivante : le revenu agricole brut est celui qui est tiré de la mise en marché d’un produit agricole (à l’exception des produits ligneux). Celui-ci inclut également tout revenu tiré de l’élevage par un producteur, ainsi que tout revenu de remplacement, complémentaire ou additionnel lié à un produit agricole spécifique.

INCLUS
dans le revenu agricole brut
EXCLUS
du revenu agricole brut
  • Revenu d’élevage à forfait (porc et veau principalement)
  • Assurances revenu (ASRA, assurance récolte, Agri-stabilité, Agri-Québec Plus, Agri-investissement et Agri-Québec, Agri-relance, etc.)
  • Programmes de remplacement de revenus pour cause de maladie
  • Revenu d’eau d’érable et de sirop d’érable
  • Ventes au kiosque
  • Revenu de la vente de produits de la ferme transformés
  • Pension d’animaux (chevaux, chiens, chats, etc.)
  • Revenu de la vente de bois d’une exploitation forestière (excluant arbres de Noël, pépinières, etc.)
  • Produits achetés pour la revente
  • Travail à forfait, incluant déneigement
  • Revenu locatif d’une terre ou d’un bâtiment agricole
  • Revenu tiré de l’agrotourisme
D’où vient la définition du revenu agricole brut?

La définition du revenu agricole brut a été établie en se basant principalement sur les définitions de producteur et de produit agricole prévus à la Loi sur les producteurs agricoles.

Pourquoi exiger une majoration de la cotisation (cotisation complémentaire) pour les producteurs qui tirent des revenus agricoles de produits non assujettis au paiement d’une contribution à l’UPA (souvent hors plan conjoint)?

Une part du financement de l’UPA provient des contributions payées par les producteurs aux fédérations et syndicats spécialisés par l’entremise de leur plan conjoint, alors que les producteurs qui œuvrent dans des secteurs qui n’ont pas de plan conjoint ne payent pas de telles contributions. 

La majoration de la cotisation vise ainsi à assurer un financement plus équitable entre les entreprises, en tenant compte du fait que les producteurs versent déjà ou non une contribution à l’UPA par le biais d’un plan conjoint.