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Jean-Philippe Arsenault : le pouce (très) vert

Les visages de la relève syndicale

Jean-Philippe Arsenault

Implication
Président du Syndicat local de l'UPA de la MRC de Rocher Percé depuis 2019
Président de l’Association de la relève agricole de Gaspésie-Les Îles durant sept ans (2013-2020)  (administrateur durant 13 ans (2008-2021)
Administrateur de la Fédération de l’UPA de la Gaspésie-Les Îles (2013-2020)
Administrateur de la Fédération de la relève agricole du Québec (2013-2020)
Représentant ARAGIM au comité Relève et établissement de Gaspésie Gourmande (2018-2021)

À 13 ans, Jean-Philippe Arsenault détenait déjà ses premières parts dans Les Jardins fleuris, la coopérative créée par ses parents, à Cap d’Espoir, en Gaspésie. Aujourd’hui, le père s’en est allé, mais la coop compte deux centres jardiniers, au grand plaisir des Gaspésiens qui, à l’instar de bien d’autres Québécois, sont entichés d’horticulture.

Certains parcourent jusqu’à une heure et demie de voiture pour visiter ses centres jardiniers de Cap d’Espoir et de Pabos. « On pensait que l’engouement de l’an dernier était un feu de paille, mais on dépasse toutes les prédictions ! L’achalandage a encore augmenté cette année », affirme ce spécialiste de l’aménagement paysager.

Avec 32 000 pi2 répartis dans six serres chauffées, Jean-Philippe Arsenault, papa de quatre jeunes enfants, trouve tout de même le temps de s’impliquer. Il a d’abord connu de belles années au syndicat de la relève. « J’ai laissé mon siège en janvier 2021, après 13 ans ! On a travaillé fort à la relance, et quelques jeunes producteurs sont venus dynamiser le groupe. »

Jean-Philippe observe un phénomène similaire pour le syndicat de base. « J’ai été élu président du syndicat la MRC du Rocher Percé, et on a un rassemblement dynamique de producteurs issus de générations et d’horizons variés. On a de beaux projets dans la MRC :  l’école d’agriculture de Val-d’Espoir, le comité du Plan territoire… C’est l’fun de penser qu’on a quelque chose à construire ! »

C’est d’ailleurs ce qui motive Jean-Philippe Arsenault à donner de son temps. « J’étais pas mal le seul producteur agricole dans mon coin et le groupe de relève m’a permis de me réseauter, de porter des projets, de voir comment on pouvait s’impliquer dans les syndicats locaux. On a implanté des sièges relève dans tous les syndicats locaux, on a brassé la cage un peu pour se faire entendre… Je vois bien que le syndicat de l’UPA est vraiment derrière sa relève », conclut le désormais mi-trentenaire. Jean-Philippe est passé du côté des « jeunes anciens », mais demeure désireux de faire de l’agriculture un moteur important au sein des communautés.

Les visages de la relève syndicale

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