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Notre sol a été cultivé depuis la nuit des temps. Dabord par les Premières Nations, puis par les premiers colons établis en Nouvelle‑France, et ce, jusqu’à nous. Avant l’arrivée de la vapeur, au début du XXe siècle, l’agriculture était principalement vivrière, c’est-à-dire qu’elle servait avant tout à constituer les réserves alimentaires nécessaires pour permettre de vivre pendant une année entière, mais surtout pour survivre pendant les rudes hivers.

Tout a changé avec l’arrivée de l’ère industrielle, soit lorsque les premiers outils mécanisés ont fait leur apparition. Tracteur, moulins, herses, moissonneuses et autres ont remplacé les outils manuels ou tractés par des animaux pour travailler la terre, récolter ou transporter. Ces machines ont permis d’en faire plus et d’être plus performant.

Comme la population des villes grossissait, les agriculteurs ont commencé à aller y vendre leurs produits. Ce ne fut pas aussi facile qu’on puisse le penser et ces derniers peinaient à obtenir un prix équitable pour leurs marchandises. C’est ce qui a incité les agriculteurs à s’organiser.

Autour des années 1920, l’église omniprésente a soutenu le développement de coopératives, car elles font écho aux valeurs plus chrétiennes de partage et d’entraide. Le clergé donnera son aval à la proposition de regroupement d’agriculteurs pour défendre et protéger leurs intérêts comme le suggéraient les initiateurs de l’UCC, les agronomes Joseph-Noé Ponton et Firmin Létourneau. Ainsi, le 2 octobre 1924, près de 2 500 personnes ont convergé sur Québec pour qu’enfin leur travail leur permette de vivre convenablement. À partir de ce moment, l’agriculture allait connaître une révolution puisqu’on commençait (presque) à zéro, notamment en termes législatifs (lois, règlements, etc.). Puis, il fallait développer les marchés et pénétrer ceux qui jadis étaient protégés. Les années qui ont suivi la fondation de l’UCC ont été des années d’organisation pour l’agriculture : la vente, l’achat, la transformation, la négociation des prix, etc. Parallèlement, l’Union a vu au développement des agriculteurs avec ses formations à distance, ses cercles d’étude et d’échange et autres réunions locales. Oui, tout était à faire, mais tout était possible aussi!

De la Loi sur le crédit agricole à la Loi sur l’électrification rurale en passant par la Loi sur la mise en marché des produits agricoles, la Loi sur les producteurs agricoles (LPA) et plusieurs autres, l’Union a fait avancer l’agriculture et l’agroalimentaire depuis sa fondation. S’inspirant de la force du travail collectif, elle a permis le développement d’outils de mise en marché collective, garantissant un accès aux marchés à tous les producteurs et productrices agricoles, peu importe leur localisation au Québec.

L’Union a toujours été présente pour défendre les droits et les intérêts de ses membres. Comme prévu par la LPA, l’Union est la voix officielle de tous les producteurs et productrices agricoles, qu’ils aient adhéré ou non à l’organisation. Elle est de tous les combats pour bâtir une agriculture forte, résiliente et durable, une agriculture entrée de plain-pied dans la société de demain, une société alliant les technologies de pointe et la préservation des ressources pour participer à sauvegarder notre planète.

Un siècle plus tard…

Cent ans après la création de l’Union catholique des cultivateurs, où en sommes-nous? Aujourd’hui, le secteur agricole est un moteur économique important de l’industrie bioalimentaire au Québec qui représente 6 % du PIB (2021) et emploie annuellement 56 000 travailleurs. Quelque 42 265 productrices et producteurs exploitent 29 380 entreprises agricoles sur l’ensemble du territoire québécois. Ils le font pour nourrir leurs concitoyens, pour leur offrir le meilleur qui soit et répondre à leurs attentes. La société change et les producteurs agricoles s’adaptent. C’est pourquoi il est important de choisir des produits d’ici et d’encourager notre agriculture, pour la maintenir vivante.

L’agriculture est aussi un important facteur de développement régional. Partout sur notre territoire, on retrouve des fermes qui s’étendent sur des parcelles de toutes grandeurs. On cultive dans des champs, dans des serres, à plat, en hauteur, dans l’eau et même dans les forêts. Les animaux sont élevés dans des bâtiments dont certains sont munis d’outils ultraspécialisés qui mesurent avec précision la croissance des animaux. C’est dire qu’aujourd’hui, nous sommes fins prêts pour l’agriculture de demain. Mais il reste encore beaucoup à faire, car notre agriculture est trop souvent oubliée ou malmenée.

Un siècle d’histoire

Le 100e anniversaire de l’UPA est une occasion unique pour découvrir les grands moments de l’histoire de l’agriculture qui ont influencé celle du Québec. Les premiers mouvements d’agriculteurs commencent en 1789, mais c’est en octobre 1924 que près de 2 500 cultivateurs partent des quatre coins de la province pour se réunir à Québec et fonder l’Union catholique des cultivateurs (UCC). Notre ligne du temps vous en apprendra davantage!

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Crise en agriculture : placez nous au cœur de la solution!

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Plus que jamais, les Québécois demandent des aliments d’ici, et le Québec veut devenir plus autonome pour se nourrir. C’est ce qu’on appelle l’autonomie alimentaire. Découvrez les facettes de ce grand chantier collectif qui met au cœur de l’action l’agriculture, ses retombées positives, et la façon de mettre plus de Québec dans notre assiette!

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