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Les constats

  • L’adaptation des entreprises agricoles et forestières du Québec en matière d’agroenvironnement fait l’objet d’efforts soutenus depuis des décennies. Les producteurs et productrices agricoles et forestiers font aussi partie de la solution aux changements climatiques. Ils ont toutefois besoin d’un soutien et d’un accompagnement à la hauteur des défis.
  • Depuis plusieurs années, les agriculteurs du Québec réclament des investissements publics supplémentaires en matière d’agroenvironnement, comparables à ceux de leurs principaux compétiteurs internationaux. Aux États-Unis (Conservation Programs), l’aide directe aux initiatives agroenvironnementales représente environ 1 % des recettes monétaires agricoles. Au Québec, cette aide annuelle est actuellement d’environ 45 M$1, soit 0,4 % des recettes monétaires agricoles (2021). On est donc très loin du compte.
Autres constats
  • Soulignons que la contribution directe des entreprises agricoles québécoises au Fonds d’électrification et de changements climatiques depuis 2015 (débours liés à la tarification carbone, en l’occurrence pour le propane et les autres carburants) atteindra 300 M$ cette année. Cette contribution, alors que la très grande majorité des agriculteurs des autres provinces sont remboursés en tout ou en partie, nuit à la compétitivité de nos entreprises.
  • Rappelons aussi que les risques associés aux activités agricoles et forestières ont été considérablement réduits ces dernières décennies grâce à l’adoption de nouvelles pratiques et à l’entrée en vigueur de nombreuses restrictions. Aujourd’hui, la réglementation québécoise, l’une des plus sévères au monde, et le maintien de certaines normes désuètes, comme l’interdiction d’accroître les superficies cultivées depuis 2004 (Règlement sur les exploitations agricoles), plombent de façon déraisonnable la rentabilité du secteur et l’atteinte de son plein potentiel. D’autant plus que les aliments importés ne sont pas tenus de respecter toutes ces exigences, faute de réciprocité.
  • Le gouvernement du Québec a fait un premier pas intéressant en reconnaissant dans le Plan d’agriculture durable l’importance de rétribuer les producteurs et les productrices pour les bonnes pratiques qu’ils adoptent ainsi que pour les biens et services environnementaux qu’ils fournissent à la collectivité. Les budgets qui accompagnent actuellement cette reconnaissance ne sont toutefois pas à la hauteur.

Nos demandes

Règlement sur les exploitations agricoles

  • Mettre fin au moratoire sur la mise en culture de nouvelles superficies.

Aide directe aux initiatives agroenvironnementales

  • Assurer un financement stable et à la hauteur : porter à 100 M$ par année, pour une période de 10 ans, l’aide directe aux initiatives agroenvironnementales.
  • Élargir l’encouragement des bonnes pratiques : rétribuer les producteurs et les productrices pour les aménagements réalisés en faveur de la protection des milieux naturels et de la biodiversité, notamment pour les aménagements exigés à l’intérieur des littoraux.

Tarification du carbone

  • Corriger l’iniquité : rembourser les producteurs et les productrices pour le coût de la tarification du carbone associé à l’achat de carburants et de combustibles fossiles.
  • Investir dans la recherche de solutions de rechange aux équipements à haute consommation d’énergie.

Communiqué

Autres enjeux