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Serveurs informatiques en zone agricole : une entente à la hauteur des circonstances exceptionnelles du projet

Publié le 10 mai 2021 - Écrit par l'UPA

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Le gouvernement du Québec a annoncé aujourd’hui les détails d’un projet d’envergure prévoyant l’installation de serveurs informatiques en zone agricole à Beauharnois, en Montérégie. Cette annonce est accompagnée d’une entente entre l’Union des producteurs agricoles (UPA), Hydro-Québec, la Communauté métropolitaine de Montréal, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec et Investissement Québec.

« Puisque le projet vise des terres agricoles, l’entente qui l’accompagne envoie un signal clair quant à leur importance stratégique pour la société québécoise. Elle confirme aussi que passer outre les mécanismes en place pour les protéger n’est pas une façon de faire à privilégier dans l’avenir », a déclaré le président général de l’UPA, Marcel Groleau.

Rappelons que la zone agricole cultivable au Québec ne représente que 2 % du territoire (en France, c’est 58 % et aux États-Unis, 45 %). Elle est une ressource limitée, non renouvelable et essentielle à la sécurité alimentaire des Québécois. Or, il appartient à la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) non seulement de la protéger, mais aussi d’analyser les requêtes, d’en juger les mérites et de proposer des mesures de mitigation appropriées, lorsque nécessaire. L’entente annoncée en marge du projet vient néanmoins limiter les dommages en réintroduisant de nouveaux terrains en zone verte, en protégeant d’autres terres menacées par le développement urbain et en facilitant leur mise en valeur par de nouveaux projets agricoles.

« L’entente annoncée aujourd’hui est une marque de confiance envers la nouvelle fiducie agricole UPA-Fondaction Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. Elle est aussi à la hauteur des circonstances exceptionnelles du projet. Cependant, l’UPA privilégiera toujours que l’on s’en remette à l’expertise de la CPTAQ pour autoriser un changement de vocation des terres agricoles. L’avenue à favoriser, en toutes circonstances, est de laisser la Commission faire son travail », a continué M. Groleau.

À cet égard, l’UPA entame dès aujourd’hui une campagne de sensibilisation sur les médias sociaux et traditionnels. Intitulée L’autonomie alimentaire, ça se cultive ensemble Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre, cette campagne souligne notamment l’importance de préserver le garde-manger des Québécois. La zone agricole cultivée est constamment grugée par l’étalement urbain, les projets industriels et la construction d’infrastructures, entre autres pour le transport. Avec l’accroissement de la population et son déplacement vers des banlieues qui ne cessent de s’agrandir, il est urgent de protéger le territoire et les activités agricoles et de s’assurer que cet enjeu soit intégré à la future Stratégie nationale d’urbanisme et d’aménagement des territoires Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. Notre autonomie alimentaire en dépend.

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