L'environnement de travail peut-il affecter ou détériorer la santé mentale de vos travailleurs?
L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) nous apprend que oui. Effectivement, les conditions de travail défavorables constituent des facteurs de risque d’idées suicidaires.
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Selon leur nouveau rapport sur les idées suicidaires et les facteurs de risques professionnels, près de 3% des travailleurs québécois (hommes et femmes) ont songé sérieusement au suicide durant la période de 2014-2015.
L’Institut rappelle que le travail est un déterminant majeur de l’état de notre santé mentale et peut influencer le comportement suicidaire, en particulier lorsqu’on est exposé à des risques psychosociaux du travail (RPS).
En voici quelques-unes :
- Harcèlement psychologique,
- Manque d’autorité décisionnelle
- Manque de reconnaissance au travail
- Mauvaise conciliation travail-famille
Nous sommes invités à créer des environnements de travail sains afin de protéger la santé mentale des travailleurs et de contribuer à prévenir les idées suicidaires, celles-ci pouvant mener à des comportements suicidaires.
Par où commencer?
- Prenez le temps d’identifier les facteurs de risque organisationnels dans votre entreprise, notamment ceux qui peuvent mener à des situations de harcèlement psychologique.
- Promouvoir au sein de votre entreprise des facteurs et pratiques pouvant avoir un effet protecteur, comme c’est le cas par exemple du soutien social et de la reconnaissance.
- Mettre à la disposition des travailleurs et travailleuses des outils d’accompagnement en santé mentale (Ex. : Programme PAPA de l’UPA).
- Suivre la formation Agir en sentinelle pour la prévention du suicide – Déclinaison agricole pour reconnaître les signes et comportements suicidaires, et ce, afin de savoir diriger les personnes vers les ressources d’aide adaptées.
- Mobiliser et sensibiliser toute l’équipe face à ces enjeux et ouvrir un dialogue sur les différents risques psychosociaux pour mieux discerner les améliorations à apporter